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Le procès de l’ancien ministre de la défense Mohamed Diané s’est poursuivi ce lundi 15 avril 2024 devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).
Dès l’ouverture de l’audience du jour, le juge Yagouba Conté a rappelé la suspension de la participation des avocats de Mohamed Diané à cette procédure pour le non-respect de la décision de la cour de justice de la CEDEAO.
Précisant avoir reçu ce courrier, le ministère public plaide à ce qu’un avocat soit commis d’office pour Mohamed Diané afin que cette procédure continue.
« Nous sommes pas totalement surpris de ce courrier et nous ne sommes pas également surpris de ce manque de volonté du prévenu et de son conseil. La décision de la cour de la justice de la CEDEAO ne se lie pas à votre chambre, on ne peut en aucun cas. Vous pouvez déjà désigné un avocat d’office à l’effet d’assister Mohamed Diané… », a-t-il indiqué.
« Diané ne peut pas prendre en otage la justice. Il faut mettre tout en œuvre pour commettre un avocat d’office. Il veut une chose et son contraire et aujourd’hui, c’est Diané qui fait retarder ce procès. Il veut être comme ces anciens collègues, avoir des stratégies pour ne pas être jugé… », a fait savoir l’agent judiciaire de l’Etat.
Poursuivi pour détournement de deniers publics, Mohamed Diané n’est pas encore situé « sur le montant qui aurait détourné » et les débats a fond ne sont pas encore entamés dans cette affaire. Et cela, après 2 ans de détention.
« Oui je me reconnais dans cette correspondance. Depuis le début de ce procès, on m’accuse d’avoir détourné et cela fait 2 ans mais jusqu’à date, je ne connais toujours pas le montant », s’est-il exprimé à la barre.
La Cour renvoie le procès au 13 mai pour la commission d’avocat pour Mohamed Diané.
Aïssata Barry