Affaire Marché Kobayah : la version des faits du bureau du quartier qui clos le débat

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Pointé du doigt par les vendeuses dans l’affaire du marché qui secoue depuis 4 jours le quartier Kobayah, nous avons eu en exclusivité la réaction de l’actuel bureau de ce quartier qui relève désormais de la commune de Sonfonia.

D’après notre interlocuteur qui s’est exprimée sous le regard attentif de l’adjoint du chef de quartier, ce lieu qui fait actuellement objet de litige est une propriété privée et non un marché.

« De la T5 au pont de Kobayah jusqu’en hauteur, même là où il y a le terrain de football c’est fait par SOLOPRIMO, actuelle SONAPI et elle a donné le papier à tout le monde, à tous ceux à qui ils ont donné de terrain, tout le monde. On ne savait même pas que si l’actuel chef de quartier allait être à ce poste. Sur le plan de lotissement, il y a officiellement le marché du quartier de Kobayah en hauteur ici, là où il y a actuellement les dortoirs de la Gendarmerie mobile numéro 15. Les femmes s’étaient installées là-bas, mais elles ont dit que c’est loin de la route que c’est en hauteur et il y a eu un mouvement c’était au temps du défunt chef de quartier Ismaël Camara, elles sont parties cassées là-bas alors que c’était clôturé et elles se sont installées et il n’y a pas ce que Foulaba n’a pas fait. Pour la petite information, la gestion des marchés et des maisons des jeunes est attribuée aux Mairies et non par les bureaux de quartiers », a confié Ousmane Sylla, à notre reporter, ce lundi 6 mai 2024.

Il précise d’ailleurs, que cette affaire se trouverait devant la justice, après le refus des femmes de se contenter de la médiation de la gouverneure de la ville de Conakry.

« En ma connaissance, l’affaire est partie jusqu’au niveau du Gouvernorat et la gouverneure a même cherché à faire des pactes avec Foulaba pour qu’il fasse un étage et laisser le bas aux femmes c’est pourquoi il a mis le hangar. Mais les femmes refusent malgré les différentes interventions de la gouverneure. Aujourd’hui l’affaire se trouve au niveau de la justice après différentes plaintes des différentes parties en conflit. Donc, tout le bureau actuel du quartier a trouvé cette histoire sur place », conclut le doyen Ousmane Sylla.

Aux dernières nouvelles, les policiers déployés sur le terrain sont en train de faire usage de la force pour débloquer la circulation.

Al Hassan Djigué

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