Volontariat en Guinée: Bogola Haba plaide pour un maintien et accompagnement de l’ANVJ

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En marge du lancement de l’atelier de validation de la politique nationale de Volontariat ce vendredi à Conakry le ministre de la jeunesse a affirmé que la demande en termes de volontaires dans le pays est énorme. Selon lui, presque tous les secteurs en demandent. L’éducation beaucoup plus à cause d’un manque criard d’enseignants en milieu rural. La santé, à cause d’un déficit d’agents dans les centres de santé en milieu rural. L’Environnement aussi, pour relever les défis du changement climatique, a étayé Kéamou Bogola Haba. Il en a profité pour attirer l’attention du président du Conseil National de la Transition qui était présent à la rencontre, en ce qui concerne le manque de moyens pour pouvoir satisfaire à toutes les demandes.

« Monsieur le président du CNT, nous n’avons pas les ressources pour cela. Les partenaires vont s’y engager, mais on voudrait que le gouvernement s’engage. Au niveau de la santé, toutes les préfectures demandent. Si seulement nous avons trente volontaires par préfecture, c’est ce qui nous ramène à 1500. Nous n’avons pu déployer que 350. Le reste, vous avez écouté nos partenaires. Nous avons besoin que notre gouvernement nous accompagne. Parce que trente, ce n’est pas suffisant, mais au moins qu’on puisse déployer trente par préfecture. Parce que la demande est forte », a-t-il insisté.

Le ministre de la jeunesse et des sports a également demandé au président du CNT d’aider son département auprès des autorités compétentes à préserver l’Agence Nationale de Volontariat Jeunesse à cause de son importance pour le pays. L’ANVJ est menacée de disparition comme beaucoup d’autres EPA, a rappelé le ministre Bogoss.

« Aujourd’hui par votre vivacité et la vivacité de ceux qui nous ont précédé ici, nous avons pour la première fois une organisation qui gère le volontariat, qui est l’ANVJ. Elle est menacée de disparition comme les autres EPA. C’est un plaidoyer que je vous fais pour que vous puissiez être de notre côté et plaider pour leur dire que l’ANVJ n’est pas à disparaître. Si les gens ne savaient pas, nous connaissons l’importance du volontariat », a-t-il sollicité.

En réponse à toutes ces doléances, Dr Dansa Kourouma reconnaissant l’importance du volontariat a indiqué que l’agence nationale du volontariat jeunesse doit d’abord bénéficier d’une attention particulière du ministère avant de bénéficier de son appui. « Monsieur le ministre, si vous valorisez le volontariat, nous amplifierons », a-t-il promis.

Sékou Diatéya

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