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Depuis fin février, la région de Mamou subit une canicule à répétition sans précédent. Les habitants suffoquent sous une chaleur intense en ce mois de mars, qui coïncide avec le mois de jeûne. Le thermomètre affiche 19°C, le niveau le plus bas atteint à l’aube. Pendant la journée, la température atteint jusqu’à 38°C.
Ces vagues de chaleur ont un impact significatif sur la vie quotidienne des populations. En classe, les élèves sont contraints d’enlever leur chemise dès 10 heures. À l’école primaire Jean de la Croix, située dans le quartier Abattoir, certains élèves fuient les salles de classe tandis que d’autres saignent du nez. Les encadreurs doivent utiliser de l’eau pour les rafraîchir.
En raison de cette chaleur intense, les rues sont désertes. Les citoyens se réfugient sous l’ombre pour échapper aux rayons brûlants du soleil. Cependant, à ce moment-là, certains élèves du primaire sont obligés de retourner en classe pour des cours du soir, exposés à un soleil insupportable.
Ce dérèglement climatique affecte également les agriculteurs. Dans les plaines agricoles de Soumbalako, les paysans sont confrontés à une pénurie d’eau pour l’irrigation des cultures. Les cours d’eau sont à sec et aucun puits ne contient une goutte d’eau. Les cultures vivrières sont décimées et les producteurs connaissent une baisse de rendement significative. »