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Mariame Diakité, ancienne employée du ministère des Affaires étrangères, a été reconnue coupable ce mercredi 16 avril 2025 de tentative de trafic international de stupéfiants. Le verdict est tombé : cinq ans de réclusion criminelle pour avoir tenté de faire passer 9 kg de cocaïne à Bruxelles en octobre 2024.
À la barre, Mariame Diakité a livré une version des faits digne d’un polar. Selon elle, tout aurait commencé par une rencontre anodine avec Elhadj Salamana Diallo, un homme qu’elle connaissait du ministère. Ce dernier lui aurait confié deux valises, soi-disant remplies de nourriture pour ses enfants en Belgique.
« Je lui faisais entièrement confiance. J’ai moi-même vérifié chaque article, tout semblait normal », a-t-elle affirmé, les larmes aux yeux. Mais à l’aéroport, le scénario a basculé : les douaniers ont découvert la cocaïne, habilement dissimulée. « C’est une honte pour moi après toutes ces années au service de l’État », a murmuré l’ancienne fonctionnaire, effondrée.
L’accusation a pourtant reconnu une faille dans le dossier : l’intention criminelle. Le procureur a estimé que les faits ne permettaient pas de qualifier pleinement l’infraction, demandant l’application de l’article 544 du Code pénal, destruction de la drogue et relaxe.
L’avocat de la défense a abondé dans ce sens, plaidant l’absence de délit constitué. « Ma cliente est une victime, manipulée par un réseau bien organisé », a-t-il insisté.
Le tribunal, présidé par le juge Mohamed Sangaré, n’a pas suivi ces réquisitions. Considérant les preuves matérielles accablantes, il a condamné Mariame Diakité à cinq ans de prison, tout en ordonnant la destruction des 9 kg de cocaïne saisis.