Sokourala (Beyla) : autorités et citoyens magnifient les réalisations de l’ANAFIC dans leur localité

il y a 8 mois 100

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La commune rurale de Sokourala, située à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Beyla, a réalisé plusieurs infrastructures socio-éducatives, sanitaires, grâce à l’appui de l’Agence nationale de financement des collectivités (ANAFIC). Rencontrées par le correspondant de Guineematin.com basé dans la région forestière, les autorités communales et sous-préfectorales magnifient ces infrastructures et promettent de les utiliser à bon escient.

Sokourala, une sous-préfecture en manque de tout depuis des décennies avec une population de 11 610 habitants, a bénéficié de l’appui technique et financier de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités(ANAFIC) par la construction de plusieurs infrastructures.

M’Dama Touré, maire de la commune rurale de Sokourala, est revenu sur ces réalisations. « Au nom des 11 610 habitants de la commune de Sokourala et à mon nom personnel, je suis très content de l’accompagnement de l’ANAFIC. Car, depuis 2018, j’ai été élu maire de la commune rurale de Sokourala. L’activité qui a été menée dans notre sous-préfecture au nom de l’Agence nationale de financements des collectivités nous a donné le bon sens et le courage à toute la population à cause de ce chantier. Nous sommes très émus et très contents du travail fait au nom du gouvernement en partenariat avec l’ANAFIC. Cette activité n’a aucun impact négatif sur le quotidien de la population.

Depuis à Kotonon, comme vous l’avez remarqué, jusqu’à Sokourala, il n’y a pas de problèmes, sauf la satisfaction. C’est pour vous dire que nous sommes très contents de toutes les activités qui ont été faites par l’ANAFIC pour l’épanouissement de la population de Sokourala. Parce que tout ce que l’ANAFIC a fait ce n’est pas tout qui est visible devant vous et tout n’est pas au centre-ville. Nous avons bénéficié de beaucoup d’activités. Premièrement, il y a l’école primaire de Kotonon que vous avez dépassée, en plus le logement du directeur d’école que vous aviez déjà vu et l’école primaire de Sokourala qui était en rénovation, le foyer des jeunes qui a été construit, deux châteaux d’eau qui sont au centre-ville et des reboisements. Tout ceci par L’ANAFIC. Franchement, nous sommes très contents et très satisfaits », a dit le maire.

Même son de cloche chez le directeur sous-préfectoral de la jeunesse, Mamadouba Keita, qui a magnifié les réalisations de l’ANAFIC, notamment la construction et l’équipement du foyer des jeunes de Sokourala.

« Je remercie l’ANAFIC car nous sommes les bénéficiaires directs de ces infrastructures. Réellement, nous avons bénéficié de beaucoup d’infrastructures, surtout le foyer de la jeunesse. Nous sommes comblés de joie et nous sommes très ravis du geste intarissable de l’ANAFIC. En fait, avant, c’était la maison des jeunes depuis au temps des colons. Mais quand la maison s’est écroulée, on était en difficulté. Mais grâce à l’arrivée de l’ANAFIC, nous avons bénéficié de cette infrastructure tout dernièrement. Et avant, les animations se faisaient en plein air, mais depuis la construction du foyer de la jeunesse, on ne se plaint plus. Si auparavant tout se passait en ville et les parents étaient toujours frustrés par la nuisance sonore, mais depuis qu’on a retrouvé le foyer des jeunes, toutes les animations se passent très bien. Vraiment, même nos parents sont à l’aise et nous aussi nous sommes à l’aise », a dit Mamadouba Keita.

Du côté de la représentante des femmes, Mariam Touré, conseillère à la commune rurale de Sokourala, la satisfaction est également de mise.

« Nous les femmes de Sokourala, nous disons merci à l’ANAFIC car elle nous a aidé. Parce que depuis qu’on a eu ces châteaux d’eau, nous ne partons plus dans les marigots ou dans les rivières pour puiser de l’eau. Avant, on se servait des eaux de la rivière et du marigot. Mais depuis qu’on a installé ces châteaux, les femmes sont ravitaillées en eau potable. On se sert de l’eau à volonté, c’est-à-dire de la manière qu’on veut et même les pompes sont partout et l’eau ne finit pas dans les douches. Ce projet est venu pour aider la population et nous prions à ce que ce projet soit continu. Les femmes de Sokourala souffraient énormément avant à propos de l’eau mais, au jour d’aujourd’hui, Dieu merci. Depuis que le projet ANAFIC est venu dans cette zone, nous les femmes, nous sommes vraiment satisfaites », s’est réjouie Mariam Touré, conseillère à la commune rurale de Sokourala.

Une réelle satisfaction chez le Sous-préfet de Sokourala. Le Lieutenant Bernard Désiré Guémou a demandé un peu plus pour les districts avant d’inviter les habitants de la localité à prendre soin de ce qui est réalisé.

« En tant que sous-préfet de Sokourala, je remercie l’ANAFIC pour toutes les activités qu’ils ont pu mener et leur soutien indéfectible au niveau de la sous-préfecture et dans les districts de Sokourala. C’est vraiment des bijoux qu’on doit bien entretenir et sauvegarder. Si l’on parle de gouvernement, il faut qu’on se réfère à l’éducation. C’est pourquoi même la première mission du gouvernement est de construire des écoles pour l’éducation des enfants. Nous remercions les premières actions de l’ANAFIC mais, nous souhaiterions que l’ANAFIC nous aide à construire des écoles dans les différents districts de la commune de Sokourala. Et ce qui est déjà mis en place, je demande à la population de Sokourala de prendre soin de ça. Si ce qui est déjà réalisé par l’ANAFIC n’est pas protégé, il ne pourra pas avoir le courage de continuer les mêmes actions », a dit le lieutenant Bernard Désiré Guémou, sous-préfet de la commune rurale de Sokourala.