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Le parquet du tribunal de première instance de N’Zérékoré a été saisi de trois cas de viol sur mineures. Une fillette de 2 ans, une autre de 4 ans et la troisième fillette a 12 ans. Parmi les accusés, figure un octogénaire du nom d’Amara Camara, accusé d’avoir violé une fillette de 4 ans. Ces cas de viol ont été enregistrés courant ce mois d’avril 2024.
Le procureur du TPI de N’Zérékoré Abdoulaye Komah a été interrogé ce vendredi 26 avril 2024 par le correspondant régional de votre quotidien électronique kalenews.org. « C’est très grave lorsque les bourreaux commencent à s’apprendre aux enfants et aux nouveaux nés. Pour le moment, on a quatre cas, il y’a un cas qui est d’abord à la brigade de recherches ça c’est un viol collectif. Les trois cas se trouvent au niveau du cabinet d’instruction. Le premier cas c’est un certain Benjamin Bonimy qui est né en 1986 qui est accusé de viol sur une mineure de 2 ans du nom de Thérèse Monémou. Le deuxième cas Foromo Malomou alias Kokéba né en 1989 qui a violé Nouè Koulémou une fillette de 12 ans. Le troisième cas qui est Amara Camara né en 1940 qui a violé une fillette de 4 ans du nom de Mathalie Camara. Quelqu’un qui réfléchit bien ne peut pas se comporter comme ça, une fillette de 2 ans aura quel goût dans ce sens là. Si on fait la répartition, chaque homme a le droit d’épouser trois ou quatre femmes. Pourquoi on s’apprend à des filles de 2 ans ça c’est trop criminel. Si tout va très bien dans quatre mois nous allons organiser leur procès. S’ils seront reconnus coupables, ils seront jugés conformément à la loi selon les dispositions de l’article 268 du code pénal. Parce que si on prend l’article 268 on parle de la réclusion criminelle de 10 à 20 ans », rappelle le procureur de la République près le TPI de N’Zérékoré avant de poursuivre :
« Lorsqu’il est commis sur une fille mineure de moins de 18 ans. Et l’acte est commis sur des filles mineures de moins de 10 ans même. C’est très grave, il y’a même le code de l’enfant qui parle de cette situation. C’est des victimes qui ont porté plainte. Le premier cas c’est la maman qui a confié la petite à Benjamin, elle est partie au marché à son retour elle a constaté que sa fille est en train de pleurer et vérifier ils ont vu le sang coulait sur les organes génitaux de la petite fille. Pour la prise en charge, je les ai envoyés vers le médecin légiste. D’où ils ont compris que la fille a été violée. Nous allons veiller au grain de cette affaire. Quiconque qu’on va prendre dans ça, pas de repli, on ne va pas le laisser, nous sommes contre personne », poursuit Abdoulaye Komah.
Pour Abdoulaye Komah, la démission parentale est la cause principale de la montée des cas de viol dans la région « On cherche à conseiller des parents de veiller sur les filles. Surtout l’habillement de ta fille et sa façon de faire aussi ces lieux de fréquentation. Elle fréquente qui? Qui est son amie. Les parents ont fui à leurs responsabilités. On abandonne les filles c’est lorsqu’il y’a un problème ils viennent maintenant vers les autorités judiciaires. Et ça trouvera qu’ils sont responsables de la situation. On a reçu beaucoup de cas comme ça où on parle de viol suivi de grossesse, mais enfin on trouve que la maman est au courant ou les parents que la fille fréquente l’homme mais ils veulent seulement la prise en charge de la grossesse. C’est les mêmes parents qui viendront nous dire qu’on est entendu il a même présenté les premières noix de cola. D’accepter de contrôler les filles quand tu as une fille qu’elle sorte à 22h et qu’elle rentre à 2h du matin, vous n’avez plus d’autorité sur elle. Elle a un téléphone d’un million 500 et ce ne pas vous qui l’a acheté c’est que vous n’avez plus d’autorité sur elle. Lorsque votre fille trouve un objet qui dépasse vos moyens demande là où elle a trouvé. Quand l’enfant est bien éduqué est plus que des montagnes d’or », estime le procureur de N’Zérékoré.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Teinguiano, Kalenews.org