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Cette semaine, le premier ministre a interpellé les forces de l’ordre sur l’utilisation des armes à feu lors des opérations de maintien d’ordre. Il était de passage à la place d’armes du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile à Conakry : « le maintien d’ordre ne peut se faire avec des armes à feu », a mis en garde Amadou Oury Bah.
Cette sortie du premier ministre continue de susciter des commentaires à Conakry. C’est le cas notamment du responsable en charge de la communication du Parti de l’Espoir pour le Développement National. Mohamed Cissé invite le PM Oury Bah à aller au-delà des discours.
« Toute atteinte à la vie humaine est à condamner. Hier, il le faisait en tant qu’acteur politique. Aujourd’hui, il a la coordination de l’action gouvernementale. Ce qui fait de lui responsable de la sécurité des Guinéens. Ce sont des actions préventives et correctives qui sont attendues de lui et non des dénonciations sans sanctions », a réagi Mohamed Cissé ce samedi 27 avril dans une interview qu’il a accordée à notre rédaction.
Le responsable de la communication du PEDN ajoute qu’il aurait été mieux que la condamnation qu’a faite Bah Oury soit accompagnée de l’information relative aux actes forts de rupture.
Ces débats se tiennent à un moment où une trentaine de jeunes ont perdu la vie en marge des manifestations sociopolitiques. Des temoins mettent en cause des agents des forces de maintien de l’ordre, accusés d’utiliser des armes à feu en lieu et place d’armes conventionnelles.
Des engagements avaient été pris par les autorités de la transition à leur arrivée le 5 septembre 2021 pour changer la donne, mais le problème demeure.
Sékou Diatéya Camara