Rapport accablant d’Amnesty : « Il faut que le gouvernement sache que l’opinion internationale est aussi au courant »

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En Guinée, les violations des droits de l’homme se sont accentuées même après l’éviction d’Alpha Condé au pouvoir.

Pourtant, la junte avait promis d’œuvrer pour le respect des libertés fondamentales, mais en vain.

Un rapport récent d’Amnesty International dresse un bilan sombre sur les droits de l’homme en Guinée.

Une démarche qui vient appuyer les dénonciations des activistes guinéens.

« Entre 2023 et 2024, on a assisté systématiquement à de graves violations des droits de l’homme. Ça, au moins c’est une certitude parce qu’aujourd’hui les libertés sont confisquées et les médias sont bâillonnés. Nous sommes des organisations de défense des droits de l’homme, nous avons toujours attiré l’attention sur cela. Le rapport d’Amnesty est fait en amont par des gens qui travaillent ici sur les questions des droits de l’homme. Donc, pour nous, ce n’est pas quelque chose de nouveau, ce n’est pas quelque chose qui pourrait à la limite nous surprendre », a soutenu Ibrahima Balaya Diallo au micro de mosaiqueguinee.com ce vendredi 26 avril 2024.

Pour le président du Forum Civil Guinéen, la publication de ce rapport d’Amnesty International sera d’une grande portée.

« Donc ce qui est clair, ce que ces violations sont récurrentes, maintenant il faut que le gouvernement sache que l’opinion internationale aussi est au courant. Cela va permettre aujourd’hui que l’on puisse pointer du doigt notre pays alors qu’on sait que le 05 septembre 2021, on avait dit que franchement les libertés sont restaurées or c’est le contraire auquel nous assistons aujourd’hui », a-t-il estimé.

Dans son rapport accablant, Amnesty International, a déploré les tueries lors des manifestations de rue en Guinée, mais aussi la censure infligée aux médias qui ont été obligés de mettre leurs employés en congé technique.

Hadja Kadé Barry

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