Situation des Droits Humains en Guinée : Amnesty International présente un tableau sombre pour l’année 2023

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C’est en faveur d’une conférence de presse organisée à la maison de la presse que les représentants pays de Amnesty international Guinée, ont dévoilé le rapport de l’année 2023-2024, sur la situation des droits de l’homme dans le monde. En Guinée particulièrement, le document (rapport) fait mention de plusieurs cas de violation notamment, la liberté de la presse, les violences basées sur le genre,  l’interdiction des manifestations, la protection de l’environnement  etc…

Dans le rapport lu par Souleymane Sow, le Directeur exécutif d’Amnesty international Guinée, a d’abord fait cas de la violation de la liberté d’expression

« L’utilisation des réseaux sociaux a été perturbée à partir du 24 novembre 2023, sans que les autorités ne donnent une quelconque explication officielle (…) Le site d’information guineematin a été inaccessible du 15 août au 05 novembre 2023 sans que la raison ne soit évoquée. Invoquant des impératifs de sécurité nationale, la HAC a demandé au distributeur de télévisions par satellite, de retirer les médias comme Espace tv, Djoma et Evasion de leurs bouquets », dit-il

Liberté de réunion 

Concernant la liberté de réunion pacifique, Amnesty Guinée dénonce le deux poids deux mesures appliqués par les autorités de la transition a cet effet

« L’interdiction visant tous les rassemblements politiques en Guinée était toujours en vigueur depuis mai 2022. Alors que les rassemblements organisés par les coalitions de l’opposition Force Vive de Guinée, ont été interdits, plusieurs réunions en faveur du chef de l’État ont été autorisées », déplore l’organisation

Homicides volontaires

Au titre des homicides illégaux, l’ONG de défense des droits de l’Homme fait cas des bavures des forces de sécurité dans le maintien de l’ordre.

« Selon les organisations de la société civile,  les médias et des partis politiques, 37 personnes ont été tuées par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations depuis le 5 septembre 2021. Le 16 avril, un homme a trouvé la mort à Wonkifong au cours  d’une opération anti drogue des forces de sécurité (…) », relève l’ONG

Arrestations et détentions arbitraires

Sur le cas des arrestations et détentions arbitraires, le cas Fonikê Menguè et Cie ainsi que l’arrestation des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions n’ont pas été omis dans ce rapport.

« Après avoir passé plus de 10 mois de détention arbitraire Oumar Sylla, Ibrahima Diallo du FNDC et Saikou Yaya Barry de l’UFR ont été remis en liberté provisoire le 10 mai dernier. Le 16 octobre dernier, 13 journalistes ont été arrêtés arbitrairement et avec brutalité à Kaloum une commune de Conakry puis emmenés à la police ensuite déférés au tribunal où ils ont été inculpés pour participation à un attroupement illégal sur la voie publique et ont été relâchés le même jour », indique Amnesty Guinée

Violences sexuelles 

Les violences sexuelles ou fondées sur le genres ont été également abordées notamment le cas de M’mah Sylla .

« Quatre hommes ont été condamnés le 4 avril par le tribunal de Mafanco à des peines allant d’un à 20 ans d’emprisonnement pour viol et les violences qui avaient entraîné la mort de M’ma Sylla le 20 novembre 2021. Le 18 octobre les organismes des nations-unies présents en Guinée appelaient les autorités à remplir leurs obligations de lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles après la mort d’une fillette de 9 ans qui avait été violée à Dubreka quatre jours auparavant »

Environnement

Le rapport de Amnesty  international sur le cas Guinéen se conclut avec le droit à un environnement sain ou l’ONG fait cas de l’exploitation de la mine de Simandou et de la pollution de littoral maritime guinéen .

« En dépit des inquiétudes des organisations de la société civile quant aux conséquences sur les droits économiques et sociaux de la population locale et aux effets en matière de changement changement climatique. Le président a relancé officiellement en mars les travaux dans la mine de fer de Simandou. Après que 500 pêcheurs se sont plaints d’éruption cutanée, les autorités guinéennes ont effectué une inspection et ont découvert d’immenses poches de pollution à 74 km au large de Conakry. Le ministère de la justice a demandé à la CRIEF  d’engager des poursuites judiciaires contre les navires minéralier suspectés et les personnes physiques ou morales utilisatrices ou responsable desdits navires », a fait savoir les représentants de Amnesty International Guinée

Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org 

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