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Le parti MoDeL dirigé par Aliou Bah en a fait une tradition. Inviter des personnes ressources pour aborder des thématiques d’actualité en lien avec la politique à l’intention de ses militants.
Ce samedi 25 mai 2024, Makalé Camara, ancienne ministre des affaires étrangères et présidente du FAN était l’invitée.
C’était pour tenter de répondre à cette question : Comment concilier l’engagement politique, la vie au foyer et la vie professionnelle chez les femmes ? L’ancienne ministre des affaires étrangères s’y est attelée durant plusieurs heures.
En abordant la question, elle a reconnu que c’est une problématique qui touche à la fois les femmes et les hommes.
« Parce que nous savons que si vous n’êtes pas d’accord avec le pouvoir en place et que vous êtes dans un parti d’opposition et que vous êtes un professionnel, pour les hommes et les femmes, vous avez des problèmes à rester à votre poste », a-t-il dit.
Par ailleurs, poursuit Makalé Camara, plus que les hommes, les femmes ont davantage du mal à concilier l’engagement politique, la vie au foyer et la vie professionnelle. Pour y arriver, la présidente du FAN interpelle ses sœurs du MoDel « nous sommes venues échanger aujourd’hui avec les femmes d’ici pour leur dire que la première chose, c’est la prise de conscience de son état de femme, mais de son état de citoyen. Et que les femmes doivent lever le doigt pour être candidate à des postes de responsabilité. Et que pour qu’elles y soient, il faut qu’elles aient la capacitation, les compétences, les outils. Il faut donc se former. Qu’on ne nous accorde pas des quotas parce qu’on est femme, mais qu’on nous donne notre place parce qu’on est citoyenne à part entière et qu’on a les compétences requises », a exhorté la conférencière.
Pour l’ancienne ministre des affaires étrangères, l’autre solution à cet épineux problème réside dans l’accompagnement que les hommes se doivent de témoigner à leurs épouses. Ce qu’elle appelle la masculinité positive.
« Les femmes ne peuvent rien faire sans les hommes. Les hommes doivent se rendre compte que pour que ce pays aille de l’avant, il faut que le mâle et la femelle puissent travailler ensemble, pour construire notre pays. Nous devons être un pays émergent. La Guinée a droit à tout. Mais la Guinée n’est pas une démocratie achevée si ce sont seulement les hommes qui sont devant », a-t-elle indiqué
Sékou Diatéya Camara