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Le récent retrait des agréments et des fréquences des principaux médias en Guinée a plongé notre nation dans une crise profonde. Cette décision a non seulement contraint les propriétaires de médias à fermer leurs entreprises, mais elle a également mis des milliers de travailleurs au chômage, affectant directement les jeunes journalistes et leurs familles, qui se retrouvent privés de leurs sources de revenus.
Les journalistes jouent un rôle crucial dans notre société. Ils sont les gardiens de la démocratie, les vecteurs de l’information et les voix de la transparence.
En les privant de leurs moyens de subsistance, c’est non seulement leur avenir que l’on compromet, mais aussi celui de toute une société qui repose sur une presse libre et indépendante pour rester informée et participer activement au processus démocratique.
La fermeture des médias a des répercussions humaines et économiques désastreuses. Chaque jour sans travail est une journée de plus où des familles luttent pour mettre de la nourriture sur la table, payer les frais de scolarité et subvenir à leurs besoins essentiels. C’est une réalité douloureuse que nous ne pouvons ignorer.
Il est impératif que les autorités reconsidèrent cette décision. Les médias ne sont pas seulement des entreprises ; ce sont des institutions vitales pour le bon fonctionnement de notre société. Ils doivent être protégés et soutenus, surtout en ces temps où l’information est plus précieuse que jamais.
En tant que citoyens, nous devons exprimer notre solidarité envers nos journalistes et exiger des solutions. Les autorités doivent engager un dialogue constructif avec les propriétaires de médias pour trouver des solutions qui permettent une reprise rapide des activités.
Le retrait des agréments des médias en Guinée est une situation regrettable qui appelle une réponse rapide et réfléchie. Les impacts humains et économiques de cette décision sont trop importants pour être ignorés. Nous appelons les autorités à agir avec compassion et responsabilité pour restaurer les médias et protéger les droits de nos journalistes.
En rétablissant les agréments, nous réaffirmons notre engagement envers la liberté d’expression et le droit à l’information. C’est un acte de justice et de respect pour ceux qui travaillent sans relâche pour nous informer et éclairer notre société.
Que Dieu sauve la Guinée !
Elhadj A². Soumah