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Les plaidoiries et réquisitions se poursuivent dans le procès de l’ex-ministre de la santé et la société SOGUIMAP devant la chambre d’appel à la CRIEF.
À la suite des avocats de l’État guinéen, ceux de la société ZMC, aussi constituée partie civile dans le dossier, ont présenté leurs plaidoiries.
Comme leurs prédécesseurs, Me Mohamed Daye Kaba et Me Adams Salomon Camara ont soutenu que les faits de corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité sont imputables au général Rémy Lamah et la société SOGUIMAP.
Ils ont plaidé que leur cliente soit reçue en sa constitution de partie civile. Ils ont sollicité la condamnation solidaire des prévenus au paiement de la somme de 10 millions 536 mille 367.76 de dollars US à titre principale. À titre de dommages et intérêts, ils ont réclamé pas moins de 20 milliards de francs guinéens.
Ce procès en appel est l’initiative de l’Etat guinéen et le ministère public d’un côté et de l’autre, de la société ZMC qui soutient que le général Rémy Lamah lui a retiré le contrat de fourniture de produits pharmaceutiques en 2020 pour l’octroyer à la société SOGUIMAP en violation des règles de passation de marchés publics.
Ils ont relevé appel du premier jugement qui avait renvoyé les prévenus des fins de la poursuite.
Sékou Diatéya