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Semblable à un cours d’histoire globale sur la gestion de la Guinée du temps colonial à nos jours, le président du Parti de l’Avenir d’une Guinée Nouvelle (AGN), Mory Kaba, a animé une conférence de presse, ce samedi 28 décembre 2024, à son siège à Yimbaya Soloprimo, relevant de la commune de Gbessia. Hommes politiques et membres de la société civile ont répondu à son l’appel.
Pour le président de l´AGN, depuis le régime Sékou Touré, de nombreuses victimes ont été enregistrées et il est temps de demander pardon.
« L’objectif fondamental pour lequel nous avons essayé d’inviter la presse et les citoyens guinéens, c’est parce que tout simplement notre histoire fait beaucoup polémique. Comme je l’ai dit tantôt, l’histoire de ce pays est jonchée de joie mais aussi de douleur et n’est pas aussi séquentielle, n’est pas plutôt linéaire mais plutôt séquentielle. De 1958 à 1984, c’est une séquence, de 1984 à 2008 c’est une séquence, 2008-2010 c’est une autre séquence. 2010 aussi, 2021 c’est une séquence mais 2021 aussi à nos jours c’est une autre séquence.
Il faut exorciser les faits, situer les responsabilités et trouver par exemple les gens qui ont été victimes de tous les régimes. Parce qu’il y en a eu sous la Première République, il y a en 2008 et de 2010 aussi à nos jours. Donc situons les responsabilités et demandons un pardon national aux ayants droit. Maintenant nous tournons la page de l’histoire, nous bâtissons désormais une Guinée nouvelle, dont les fils vont vivre maintenant en paix et en harmonie, dans une réconciliation parfaite et définitive », a fait cas le président de la Coalition Alliance des Partis pour la Victoire.
Pour lui, l’idéal de ce processus est d’éclairer les lanternes afin de freiner toutes formations basées dur l’ethnie et la communauté.
« Assumons nos responsabilités, essayons de donner la bonne information aussi à cette population.
Mais acceptons-nous et arrêtons la manipulation, surtout ethnique, parce qu’il y a beaucoup de leaders politiques qui sont passés dans ce pays et qui continuent d’ailleurs à qualifier les régimes de régimes par exemple communautaires. On a dit autant de Sékou Touré, on a dit autant de Lansana Conté, on a dit autant par exemple de Dadis Camara. D’ailleurs une très grande déception et un malheur de voir qu’on continue par exemple à qualifier le CNRD d’un régime qui se résume à Faranah et puis Kankan »
Le président de l´AGN plus que confiant de son gain à la tête du pays en cas d’élection, rassure : « Personne ici d’entre vous ne peut mettre ça en question que Mory Kaba a toutes les facultés d’être ministre, pourquoi je ne fais pas partie de l’assiette de gestion, pourtant je suis de Kankan, pourtant j’ai tout ce qu’il faut? Mais aujourd’hui ce sont des Guinéens de toutes les communautés, ils sont Basse-Côtiers, ils sont de la Moyenne Guinée, Haute Guinée, Guinée Forestière, qui sont aujourd’hui dans ce CNRD et puis dans le gouvernement et toutes les structures de l’État », a-t-il raisonné.
Pour lui, toutes ces réflexions riment avec la peur: « Donc il faudrait qu’on arrête un peu avec cette manipulation basée sur la peur ».
Mayi Cissé
L’article Mory Kaba contre la manip ethnique : « pourquoi je ne fais pas partie de l’assiette de gestion, pourtant je suis de Kankan?» est apparu en premier sur Mediaguinee.com.