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La suspension des activités de trois partis politiques – le RPG Arc-en-ciel, l’UFDG et le RPR – pour une durée de trois mois a officiellement pris fin le 22 novembre dernier. Près d’un mois après cette échéance, l’ancien parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, affirme n’avoir reçu aucune notification officielle du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation (MATD) concernant la levée de cette mesure.
Pour rappel, le 22 août dernier, le MATD avait annoncé la suspension des activités de ces formations politiques sur l’ensemble du territoire national en raison de leur non-conformité aux exigences légales, notamment la non-tenue de congrès.
Si l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a annoncé la reprise de ses activités à l’issue de la période de suspension, le RPG Arc-en-ciel, de son côté, réclame un acte administratif formel avant de reprendre ses activités.
Dans un entretien accordé à Guinée360, Marc Yombouno, cadre du RPG Arc-en-ciel, a souligné que cette responsabilité incombe au ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. « Si vous suspendez quelqu’un, il vous revient, à la fin de cette période, de sortir un acte administratif indiquant que la suspension est levée ou, le cas échéant, les mesures à suivre. Nous n’avons reçu aucune information à ce sujet », a-t-il affirmé.
La suspension du RPG Arc-en-ciel avait été justifiée par plusieurs manquements administratifs, dont la non-organisation de son congrès. Marc Yombouno est revenu sur les démarches entreprises par son parti auprès du MATD. « Le ministère a reçu une de nos équipes, qui a travaillé avec eux. Cependant, nous n’avons pas encore reçu de notification officielle », a-t-il précisé.
Selon lui, bien que la période de suspension soit arrivée à son terme, il revient à l’autorité administrative ayant pris la décision de notifier officiellement la levée de la mesure. « Ils ont pris la responsabilité de nous suspendre, et nous attendons d’eux qu’ils prennent leurs responsabilités pour nous rétablir, après avoir constaté que les manquements ont été comblés, et ce, même après la période de suspension. L’Administration ne doit pas être une démarche fragmentée ; chacun doit jouer son rôle », a-t-il insisté, soulignant l’obligation pour le MATD d’adresser un acte officiel aux partis concernés.
« Il leur est impératif de sortir un acte pour signifier à ceux qui ont été suspendus la suite des événements, que ce soit la levée de la suspension ou d’autres mesures, tout en précisant ce qui reste à accomplir », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, Marc Yombouno a souligné que le RPG Arc-en-ciel ne compte pas reprendre ses activités sans décision formelle, contrairement à l’UFDG. « Nous n’allons pas provoquer dans l’environnement actuel. Nous sommes un parti qui existe, même dans l’esprit des gens. Si nos mouvements physiques ont été suspendus, l’esprit du RPG reste intact. Nos militants n’oublieront pas ce qu’ils ont vécu lors des attaques précédentes, avec l’intervention de la gendarmerie et de la police. Nous voulons protéger la vie et la sécurité de nos citoyens et de nos militants », a-t-il déclaré, réaffirmant la résilience des responsables et militants du parti.
« Nous attendons que les autorités reviennent humblement et assument leurs responsabilités pour lever la suspension », a-t-il conclu.
L’article Fin de suspension des partis : le RPG Arc-en-ciel réclame un acte officiel du MATD est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.
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