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Le retour à l’ordre constitutionnel demeure la préoccupation d’une frange importante de la classe politique même si le gouvernement guinéen par la voix de son Premier Ministre soutient que le délai de fin 2024 tel que convenu avec la CEDEAO ne sera pas respecté.
Cette annonce de Bah Oury n’est pas du gout de Mohamed Cissé. Dans un entretien qu’il a accordé dimanche, 26 mai 2024 à notre rédaction, le président du parti Nouvelle Guinée rappelle à celui-ci des propos qu’il avait tenus quelques mois plutôt quand il était membre de la CORED.
« Depuis le coup de force du 5 septembre 2021, notre formation politique après l’avoir condamné, a demandé que la transition soit d’une courte durée. Je me souviens comme si c’était hier, lors d’un débat au sein de la CORED, l’actuel PM avait soutenu que la transition ne devrait pas excéder 36 mois, à défaut, 24 mois. Et ceci, à partir du 5 septembre 2021. Si aujourd’hui, étant Premier Ministre il piétine ses propres convictions, cela nous amène à nous questionner sur l’élite politique guinéenne. Pourquoi les personnes changent de convictions en fonction de leur position dans la sphère de l’État ? C’est vraiment dommage pour notre pays », a-t-il déploré.
L’homme politique invite ses collègues de la classe politique à mettre de côté leurs divergences en vue d’exiger du CNRD l’organisation d’élections avant fin 2024.
« Aujourd’hui, vue que le Tchad a donné la possibilité à son président de la transition de se porter candidat et que le Burkina Faso aussi vient de le faire, il est urgent que la classe politique guinéenne mette ses divergences de côté pour obliger le CNRD à organiser les élections, toutes les élections avant le 31 décembre 2024. », a lancé Mohamed Cissé qui martèle qu’« à défaut, nous devons mettre en place un gouvernement civil avec un président de transition civil, qui se chargera d’organiser les élections, bien entendu sans être candidat ».
Thierno Mamadou