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Le Président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), M. Boubacar Yacine Diallo, a reçu le jeudi 7 novembre 2024 au sein de l’Institution, la Mission d’évaluation des besoins électoraux des Nations-Unies. Il s’est agi d’échanger sur les domaines dans lesquels un appui des Nations-Unies pourrait être accordé, ainsi que les modalités y relatives.
Entouré des membres de son Institution, le Président de la HAC, M. Boubacar Yacine Diallo a tout d’abord rappelé la portée historique du palais du 25 août qui abrite l’Institution de régulation à ses hôtes, avant de présenter brièvement la HAC dans sa composition, fonctionnement et attributions. L’occasion pour M. Boubacar Yacine Diallo de faire l’état des lieux de la presse guinéenne, avant de partager avec les experts onusiens quelques chantiers que l’organe de régulation entend entreprendre, et pour lesquels il sollicite leur accompagnement.
A la tête d’une forte délégation, le chef de mission d’évaluation des besoins électoraux des Nations-Unies, M. Simon-Pierre Nanitelamio, a souligné l’important rôle que la HAC joue pendant la période électorale, et de rappeler le but de leur mission qu’est de voir dans quelle mesure, il est possible de travailler avec l’Institution de régulation, en vue d’un accompagnement pour une transition réussie et apaisée.
C’est dans cet esprit, que le Président de la HAC a égrené trois besoins majeurs auxquels son Institution fait face, des besoins qui ont pour noms : le renforcement des capacités des journalistes à travers une analyse de la pratique actuelle de la profession ; assistance dans le cadre des voyages d’études des Commissaires de l’Institution dans la sous-région, afin dit-il, de bénéficier des expériences de certaines instances sœurs dans le domaine de la régulation ; et enfin, le renforcement des capacités du centre de monitoring de la HAC et de son personnel.
En réponse, M. Simon-Pierre Nanitelamio après avoir salué les éclaircissements du Président de la HAC sur les questions en débat, a souligné la nécessité de redynamiser la profession de journaliste, avant de soulever des préoccupations liées à la gestion des réseaux sociaux.
Sur cette question, M. Boubacar Yacine Diallo tout en dénonçant des effets de plus en plus pernicieux des réseaux sociaux, assure que la loi sur la liberté de la presse ne prend pas en compte les réseaux sociaux. « Ce sont les médias traditionnels que nous régulons, quant aux réseaux sociaux, c’est le domaine de la Cyber sécurité, donc régulés par la L O37. »
D’autres précisions non moins importantes au menu des échanges, ont été apportées par les Commissaires Amadou Touré et Ahmed Camille Camara.
Et c’est dans cet esprit de convivialité et de poursuite des contacts, que la mission a pris fin par une visite guidée dans les installations du centre de monitoring de la HAC.
Bureau de presse
Yamoussa Touré