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L’Iran a mené dans la nuit du 13 au 14 avril une vaste attaque contre Israël avec des centaines de drones d’attaque et des missiles balistiques et de haute précision, franchissant un pas important dans le conflit régional.
À Téhéran, on estime que l’attaque a été un succès. C’est la plus grande attaque de drones de l’histoire. C’est aussi la première fois qu’Israël est ainsi frappé depuis la guerre de 1967.
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Baqeri, a affirmé que l’Iran n’avait pas l’intention de poursuivre cette opération : « Grace à Dieu, l’attaque menée a atteint tous ses objectifs. Nous n’avons pas l’intention de la poursuivre. Nous estimons qu’elle est terminée. Mais, si jamais Israël décide de riposter soit contre notre sol, soit contre nos bases à l’étranger, notamment en Syrie, notre réponse sera encore plus vaste que l’attaque d’hier soir. »
Un avertissement à Washington
L’Iran affirmé n’avoir visé aucun centre économique ou de zone civile pour punir l’armée israélienne après son attaque contre le consulat iranien à Damas. Téhéran a affirmé que des cibles militaires avaient été visées, notamment une base au Néguev, mais aussi une base dans le nord d’Israël d’où étaient partis les avions qui avaient frappé le 1ᵉʳ avril, faisant seize morts, dont deux importants commandants des Gardiens de la révolution.
Dans la nuit, les Gardiens de la révolution ont publié un communiqué pour mettre en garde Israël, mais aussi les États-Unis. Le texte affirme que si jamais l’État hébreu décidait de réagir, à ce moment la réaction de Téhéran sera encore plus dure.
Il met en garde aussi les États-Unis en arguant que si jamais les États-Unis s’engageaient aux côtés d’Israël pour attaquer l’Iran, tous les intérêts et les bases américaines dans la région, notamment en Syrie et en Irak, seront des cibles potentielles et légitimes.
Libreopinionguinee avec RFI