Kamsar: désespérée face à la flambée généralisée des denrées, la population interpelle les autorités

il y a 5 heures 18
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

En ce mois de Ramadan, les prix des denrées alimentaires connaissent une augmentation générale et fantaisiste. Les produits de consommation courante, tels que le sucre, l’huile, l’oignon et d’autres aliments, flambent sur les marchés de Kamsar, plongeant la population dans une situation économique de plus en plus difficile voire précaire.

Interrogés ce lundi 10 mars 2025 au grand marché de Kamsar, certains consommateurs dénoncent cette hausse et appellent les autorités de la transition à prendre des mesures urgentes.

Mamadou Barry, employé dans une société sous-traitante à Kamsar, déclare : « actuellement, ça va, mais pas à 100 %. Il y a beaucoup de chômeurs. En plus, ceux qui arrivent à se débrouiller n’ont pas suffisamment de bénéfices. Le peu qu’on gagne disparaît aussitôt. Je viens d’acheter un sac de riz à 340 000 GNF. C’est trop cher ! C’est le mois de Ramadan couplé au Carême, et les prix ne cessent de grimper. Nous demandons au gouvernement de nous aider à réduire les prix des denrées alimentaires. »

M’Hawa Cissé, vendeuse au marché Sahara : « c’est trop dur. Le prix du sac de riz a grimpé jusqu’à 340 000 GNF. Nous venons ici chercher comment nourrir nos familles, c’est notre principale préoccupation. Il n’y a pas de marché stable. Quand tu viens vendre, au moment où tu termines, tu te rends compte que tu n’as même pas couvert tes dépenses. Un kilogramme de riz coûte 7 500 GNF, le poisson, l’huile, le piment… tout est cher. Les autorités doivent nous aider, sinon la situation deviendra encore plus grave. Nous, les femmes, souffrons.»

Gady Kanté, vendeuse : « les femmes souffrent énormément. Tous les prix ont grimpé. Actuellement, si on prend un carton de Sérè à 225 000 GNF, on n’a que 2 000 GNF comme bénéfice. Si on prend les boîtes de tomate Sympa à 85 000 GNF, on ne gagne que 2 000 GNF. Le sac d’oignon est maintenant à 330 000 GNF. Tous les prix sont en hausse. Nous demandons à l’État et plus singulièrement au général Mamadi Doumbouya de nous venir en aide. Nos maris ne travaillent pas. »

 

Lire l'article en entier