PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
La secrétaire générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) partage la peine et les souffrances des enseignants contractuels communaux non retenus au récent concours d’intégration à la fonction publique locale.
Lors du lancement des travaux du séminaire national de formation des membres du bureau exécutif national et des élus à la base de la structure syndicale, Kadiatou Bah a réitéré sa détermination à continuer le combat jusqu’à leur engagement définitif à la fonction publique locale.
Toutefois, la syndicaliste postule pour la voie pacifique, contrairement à son éternel rival qui a menacé de déclencher une grève générale et illimitée.
« Nous allons continuer à faire des plaidoyers, à faire des lobbying pour qu’ils soient tous engagés. Mais, le conseil qu’on leur donne, c’est de ne pas aller vers la violence. Avec la violence on n’obtiendra rien comme résultat probant. Ils n’ont qu’à nous écouter, aller avec nous. Nous allons continuer à faire les lobbying, poursuivre les démarches pour que leur situation soit prise en compte s’il plaît à Dieu », a-t-elle rassuré.
Parlant des démarches déjà entreprises par l’intersyndicale de l’éducation, Dame Kadiatou Bah révèle qu’il a été demandé au département de l’enseignement pré-universitaire de faire la situation en fonction des besoins dans les zones rurales notamment. Ceci pour combler le vide, en faisanen recours aux non admis.
« Nous souhaitons qu’ils gardent la sérénité, la foi. Nous sommes des syndicalistes, nous n’allons pas les abandonner, mais il faut aller avec intelligence et pédagogie », a-t-elle signalé.
Elle a par ailleurs remercié les autorités suite au recrutement de 10.000 enseignants au compte de la fonction publique locale.
Alhassane Fofana