Joachim confirme l’authenticité du mémorandum : « Pourquoi fait-il tant de débat ? Où est le problème ? »

Alors que certains secrétaires fédéraux de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée commencent à nier leur participation à la rédaction du courrier adressé à leur leader, le responsable de communication du parti brise le silence.

Dans un entretien accordé à nos confrères du site Allureinfo.com, Joachim Baba Millimouno, a confirmé l’authenticité du document adressé à Cellou Dalein Diallo.

Il affirme d’ailleurs avoir participé à la réunion préparatoire ayant conduit à la rédaction de ce document.

« Quatorze fédéraux se sont réunis pour discuter de la vie du parti, de son avenir, et des inquiétudes légitimes que se posent aujourd’hui, puis il y a eu ce mémorandum. Moi, je ne joue pas au jeu des hypocrites, encore moins à celui de mes détracteurs internes. Dans ce flou général, certains camarades, notamment de la Forêt et de la Haute Guinée, ont pris l’initiative de se retrouver pour réfléchir et se poser les bonnes questions. Ils ont jugé que j’étais bien placé peut-être pas le meilleur, mais compétent pour répondre à certaines de leurs interrogations. Après tout, je suis le coordinateur de la communication du parti. J’ai donc accepté leur invitation, et je les remercie. Ma participation à cette rencontre a permis d’éclaircir certaines zones d’ombre, de dissiper des doutes, même si des préoccupations subsistent », a-t-il expliqué d’emblée.

Joachim Baba Millimouno ne trouve rien de répréhensible dans cette initiative portée par les secrétaires fédéraux de l’UFDG à l’intérieur du pays.

Pour lui, un mémorandum n’est qu’un outil de dialogue interne, confidentiel, destiné exclusivement au président du parti.

« Chaque militant ou responsable est libre d’écrire au président, de l’appeler, de lui envoyer un message ou un e-mail. Mais soyons réalistes, tout le monde n’a pas son numéro, ni son adresse mail. Et je ne les donnerai pas à tout le monde. C’est pourquoi ces camarades ont décidé de consigner leurs préoccupations dans un mémorandum adressé au président. Ce document m’a été remis par les fédéraux. Je l’ai envoyé au président, qui en a accusé réception. Alors je ne comprends pas pourquoi ce mémorandum, rédigé par quatorze fédéraux, fait-il tant débat ? Où est le problème ? », s’est-il interrogé.

Hadja Kadé Barry