Jeûner les six jours du mois de Chawal sous un soleil de plomb ? Les conseils de Docteur Ibrahima Mansaré

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Dans quelques heures, les fidèles musulmans vont célébrer la fête marquant la fin du mois saint de Ramadan. Il est de coutume pour de nombreux fidèles « d’accompagner » le Ramadan en observant six jours de jeûne supplémentaire dans le mois suivant, appelé Chawwal, même si la pratique n’est pas obligatoire. Alors que nous vivons dans une situation de chaleur intense, un reporter de Guineematin.com a donné la parole à Docteur Ibrahima Mansaré, consultant en Finances participatives, porte-parole de l’Union des écoles arabes de Guinée. Ce chroniqueur islamique a apporté des précisions sur le sens de ces six jours et l’impact que le climat peut avoir sur leur observance.

 Dans son intervention, Docteur Ibrahima Mansaré a expliqué le sens de ces six jours. « Il est important que les croyants et les fidèles musulmans puissent s’approprier les meilleurs concepts et surtout les meilleurs préceptes enseignés et légués par le prophète Mohamed (PSL) et ses compagnons. Dans cet état de fait, il est recommandé dans plusieurs hadiths, dont les sources sont fiables et authentiques, que celui qui accepte de jeûner le mois de Ramadan, suivi de 6 jours supplémentaires, c’est comme si la personne a jeûné toute sa vie ou toute l’année. Ce qui donne une importance capitale à ces 6 jours supplémentaires ou surérogatoires. Donc, la question qu’on se pose aujourd’hui, c’est une adoration surérogatoire. Ce n’est pas obligatoire », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le consultant en Finances participatives, porte-parole de l’Union des écoles arabes de Guinée, est revenu sur la forte chaleur qui prévaut et l’observance de ces 6 jours pendant le mois qui succède au ramadan. « Compte tenu du contexte actuel avec le soleil ardent, est-ce qu’il est toujours recommandé afin qu’un musulman puisse s’obliger à jeûner ces 6 jours après le mois de Ramadan ? Ce qu’il faut noter, le prophète, selon les hadiths, a dit, je cite ‘’ ça veut dire que celui qui avait suivi, pas immédiatement après le Ramadan, mais durant le mois, qui vient immédiatement après le mois de Ramadan. Donc, si le soleil est très ardent, nous pourrions suggérer comme alternative, si on ne peut pas à l’immédiat jeûner, on peut légèrement reporter d’une façon juste de 2 à 3 semaines. La dernière dizaine du mois de Chawwal, ça trouvera peut-être que les conditions météorologiques qui ont changé sont beaucoup plus favorables que le moment actuel. Ça, c’est le premier aspect. Le deuxième aspect aujourd’hui, c’est au niveau de quelqu’un qui a des difficultés, que ça soit mentale ou physique, et que par exemple c’est avéré par un médecin qu’il est conseillé de s’abstenir à ne pas jeûner. La 3ème remarque, c’est de s’efforcer à jeûner, tout en sachant que tout ce qu’Allah nous recommande, il connaît. Allah est omnipotent, il connaît le passé, le présent et le futur. Allah savait qu’il y aurait ce changement climatique. Qu’il ferait chaud. Donc, si nous avons la capacité de jeûner que ça soit le lendemain où après les 2 ou trois semaines, ça aussi c’est une alternative qu’il faut encourager et qui est conforme également aux préceptes et aux recommandations du prophète Mohamed (PSL) », a laissé entendre Ibrahima Mansaré, consultant en finance participatif, porte-parole de l’Union des écoles arabes de Guinée.

Dr Ibrahima Mansaré, porte parole de l’union des écoles arabes de Guinée, chroniqueur islamique

Cependant, il a fait remarquer que toute action surérogatoire qui peut affecter négativement la survie de l’homme ne doit pas être appliquée. « Il faut comprendre que toute action surérogatoire qui peut empêcher, abroger ou rendre les obligations obligatoires ou toucher d’une manière à affecter, n’est pas recommandée. Donc, il y a une règle en islam, qui est une règle fondamentale qui précise que les actions surérogatoires ne puissent pas être profitables d’autant que s’ils s’ingèrent ou empêchent l’accomplissement de ce qu’on appelle les actions obligatoires… Je vous donne un exemple. Quelqu’un qui a un contrat de travail dans une entreprise où il a un engagement contractuel vis-à-vis d’une tierce personne, et que cette personne, en jeunant les 6 jours, peut ne pas jouer pleinement son rôle en respectant les clauses contractuelles qui le lient avec tierce personne, elle est appelée à ne pas jeûner. Pourquoi ? Parce que le fait de respecter ce contrat qui est lié à votre survie est une obligation. Mais jeûner les 6 jours est surérogatoire. Donc, dès que l’obligation fait face à la recommandation, la résolution unique et unitaire, c’est de privilégier ce qui est obligatoire. Ça, c’est un facteur clé dont il faut tenir compte. Généralement, on met l’accent sur la quantité. Mais, c’est la qualité et le minimum qui perdurent dans le temps, qui perdurent d’une manière efficace et rationnelle, qui est plus recommandé en islam », a mentionné Dr Mansaré.

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 620 589 527/664 413 227

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