Interdiction du port de cagoules par les conducteurs de mototaxis : le Syndicat des taxi-motos salue la décision mais…

il y a 2 heures 25
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Le port de cagoules par les conducteurs de moto-taxis dans la circulation est désormais interdit en Guinée. C’est une annonce de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) qui estime que cela est contraire à l’arrêté encadrant les activités des taxi-motos en Guinée.

Interrogé sur ce sujet par notre rédaction, le secrétaire général du Syndicat National des Taxi-motos de Guinée (Synatam-Gui), a salué cette décision dans la mesure où dit-il, elle y va dans l’intérêt de la sécurité de tous.

« Nous accueillons cette décision à bras ouverts. Nous ne sommes pas contre cette décision de la police. Parce qu’elle y va dans le sens de la préservation de la paix et la quiétude sociale. Et surtout l’aspect sécuritaire. Parce que si les gens se font masquer le visage, sur le plan sécurité, cela donne à réfléchir. On ne peut pas continuer à transporter les gens sans identification. Donc la décision est la bienvenue », a expliqué Assana Traoré.

Poursuivant, le syndicaliste a condamné cette action de la police nationale. Il estime que le SynatamGui devrait prendre une part plus active au sein des instances de décision dudit secteur.

« Mais la seule chose que nous condamnons au niveau de la police, c’est que quand il y une décision aussi importante sur un secteur aussi sensible, on n’associe pas les acteurs de ce secteur. Mais lorsqu’on continue à faire sursauter les décisions sans considération et sans consulter les acteurs de ce secteur, c’est pourquoi généralement certaines décisions tardent à aboutir.

Après deux à trois jours, vous revoyez les mêmes situations qui reprennent. Il ne faut pas aussi nous minimiser et accepter qu’on soit tout le temps dans le mépris. Qu’ils sachent que les conducteurs de moto taxis aujourd’hui, bien qu’il y a assez de difficultés liées à cette activité, il aussi des responsables qui sont en commun accord avec eux. S’il y a une décision, ils doivent nous interpeller, attirer notre attention afin qu’elle soit collégiale pour que nous nous puissions apporter notre contribution à l’aboutissement de cette décision », a-t-il ajouté.

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