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Le ministre des Infrastructures et des Travaux publics, Laye Sékou Camara, a présenté ses priorités en matière d’aménagement du réseau routier interurbain. Selon lui, la construction et la réhabilitation des routes reliant les régions et les villages constituent l’un des axes majeurs de la stratégie de son département.
Invité de la chaîne de télévision Vox Africa, le ministre a rappelé que le projet Simandou s’inscrit en complément du plan national de développement du réseau routier. « Aujourd’hui, pratiquement, nous avons des discussions sur l’ensemble des routes nationales. Et l’une des grandes priorités que j’ai aussi, c’est essayé de mettre un accent particulier sur les routes régionales, c’est-à-dire ce qu’on appelle les routes préfectorales, ce qui atteint les producteurs », a-t-il expliqué, soulignant l’importance de faciliter les déplacements entre les zones de production et les centres urbains.
Il a insisté sur la nécessité de fluidifier la circulation pour soutenir les activités économiques. « Aujourd’hui, il faut qu’on fluidifie le déplacement de nos zones de production pour alimenter les villes. Et à partir de là, les routes nationales peuvent aussi être utilisées pour envoyer vers la capitale la production des agriculteurs », a-t-il ajouté.
Pour concrétiser cette vision, le gouvernement a lancé plusieurs appels d’offres destinés à améliorer l’accès aux zones agricoles. « C’est-à-dire pour les rendre au moins durables sur cinq ans. Et plus tard, les passer en route nationale. Mais pour le moment, on les met au Gabarit. Les ouvrages de franchissement, on les met au Gabarit. Et plus tard, on pourra les passer en route nationale pour être goudronnés. Pour le moment, mais ça permet quand même de fluidifier la circulation entre les régions, entre les villages, entre les préfectures, entre les sous-préfectures », a détaillé le ministre, affirmant que ces travaux répondent aux attentes des populations rurales.
Selon lui, l’impact direct sur les communautés est l’un des critères essentiels de réussite. « Tout ce qu’on est en train de dire là, si la population n’est pas touchée, ça veut dire qu’on n’a rien à faire. On peut rendre la capitale comme on veut. Mais si le bas-peuple qui est là-bas est assis, l’agriculteur qui est là-bas, qui a son igname, qui a sa patate, qui ne peut pas l’envoyer dans la capitale, ça ne vaut pas grand-chose », a-t-il conclu.
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