PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Au Centre devise de Madina ce vendredi 03 mai au lendemain de l’incendie qui a touché le deuxième niveau de cet immeuble, désespoir et désolation se lisent sur les visages des victimes.
Quelques heures après le brasier, les pertes ne sont pas encore chiffrées.
« On est en train de recenser les pertes mais il faut que les autorités revoient la situation de l’électricité à Madina ici. Vous-même vous voyez c’est l’installation anarchique qui a causé les dégâts que vous voyez. Le transformateur que vous voyez là avait pris feu avant hier pendant la journée et il a été réparé hier et il prit feu hier soir aussi. Vous-même, vous avez vu ce qu’il a causé. Seulement la deuxième dalle qui a été énormément touchée par le feu », a témoigné une victime.
Pas de perte en vie humaine mais les dégâts sont énormes.
« Il n’y a pas eu de perte en vie humaine la perte ne peut pas être estimée elle est énorme. Nous étions avec de nombreux jeunes qui travaillaient avec nous qui ont perdu leur emploi. C’est les stocks qui étaient en haut mais tout est parti en fumée », a déploré Ibrahima Bah.
Abdoulaye Barry vendeur de ceinture dans ce centre a vu tout son magasin partir en fumée.
« J’ai perdu beaucoup. Les pertes je ne peux pas les estimer. J’avais crédit plusieurs millions de nos francs pour acheter ces ceintures, j’avais même une somme en espèce que j’ai aussi perdue et nous remercions les sapeurs-pompiers parce qu’ils ont beaucoup fait pour ne pas que le feu se propage chez les voisins. Toutes les marchandises ne m’appartenaient pas. Le magasin était rempli et 14 cartons étaient au dehors. Dans chaque carton il y avait 300 ceintures », a narré cette autre victime.
Une commission est déjà mise en place pour évaluer les pertes enregistrées durant l’incendie.
Aïssata Barry