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En séjour à Labé, Ibrahima Diallo le responsable des opérations du FNDC, réitère l’engagement de son mouvement à reprendre les manifestations dès janvier 2024, afin d’exiger un retour à l’ordre constitutionnel. L’interdiction des attroupements politiques sur les voies publiques par les autorités de la transition, n’effraie guère les membres de ce mouvement citoyen.
Le Front National pour la Défense de la Constitution (dissout par la transition), n’est pas à l’agonie selon Ibrahima Diallo. Le répit du mouvement dans les manifestations de rue, s’inscrit dans le cadre du planning d’une nouvelle marche à suivre.
« On était en train de faire des plaidoyers mais aussi des lobbys à l’international et auprès des organisations et institutions financières. Pour attirer les attentions sur ce qui se passe en Guinée. Ce travail là, a beaucoup avancé, des stratégies ont également été définies. C’est sûr, en 2024 nous allons reprendre nos activités de terrain. Parmi lesquelles, les manifestations. Vous savez le calendrier établi par le CNRD lui-même, indique que la transition prend fin le 1er janvier 2025. Donc on est à un an de la fin de la transition. Nous n’allons pas attendre jusqu’au mois de novembre pour exiger l’organisation d’élections pour le retour à l’ordre constitutionnel », Prévient-il.
Pendant cette période de trêve, le FNDC n’appelle pas à manifester. Mais tous les jours presque, il y’a une manifestation dans une zone spécifique à Conakry
Plus de 2 ans, la Guinée est sous un régime putschiste. D’ailleurs les autorités de la transition interdisent tout attroupement politique sur les voiries publiques. Une mesure qui n’effraie guère le FNDC, affirme le responsable des opérations du mouvement.
« Nous n’avons absolument pas de craintes. C’est au CNRD de craindre. Aujourd’hui pendant cette période de trêve, le FNDC n’appelle pas à manifester. Mais tous les jours presque, il y’a une manifestation dans une zone spécifique à Conakry. Pas plus tard que cette semaine, on a dénombré 5 personnes lâchement tuées par les forces de défense et de sécurité, sans que le gouvernement ne pipe un seul mot pour présenter les condoléances aux familles. Même le ministre de la justice n’a absolument rien dit, même un procureur ! Nous voyons cette situation, cette folie meurtrière. Mais ce qui reste clair, le FNDC ne restera pas bras croisés », brandit le responsable des opérations du FNDC, qui croit toujours au soutien du peuple guinéen, à son mouvement.
« Au moment venu, nous allons établir un chronogramme, de concert avec nos représentations à la base, pour voir est-ce qu’il faut aller en synergie d’actions pour synchroniser les manifestations ensemble avec Conakry, oubien est-ce qu’il faut établir un calendrier de manifestations par semaine et par préfecture, et par région », a-t-il fait-il savoir.
Les chantiers en cours pilotés par le CNRD sont vus par le FNDC comme une diversion. Un acte retardant ainsi, l’organisation d’élections présidentielles.
Région Labé, Boubacar Siddy Barry pour Actuguinee.org
Tel : 628-73-26-65
L’article Ibrahima Diallo du FNDC (dissout) : « en 2024 nous allons reprendre nos activités…parmi lesquelles, les manifestations » est apparu en premier sur Actuguinee.org.