Le Festival international du Djembé, prévu du 4 au 8 décembre 2024, promet de vibrer au rythme des percussions du monde entier.

Lors de la conférence de presse de lancement, ce vendredi, 22 novembre 2024 à la plage Camayenne, le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme Moussa Moise Sylla a insisté sur l’importance de cet événement pour la valorisation des percussions, un pilier fondamental de l’identité culturelle guinéenne.
Le compte à rebours est lancé pour le Festival International du Djembé (FID-GUINÉE). Ce grand événement, qui va rassembler les meilleurs percussionnistes du monde, se déroulera sur deux sites emblématiques de la capitale: le Centre culturel franco-guinéen et Camayenne Plage. Ce rendez-vous culturel, mettra à l’honneur une dizaine de spectacles mettant en scène des groupes de percussions venus de divers horizons. Ces artistes internationaux, mais aussi des talents nationaux et émergents, se produiront pour célébrer l’excellence et l’innovation dans le domaine des percussions. Un concours national de percussions a également été organisé pour découvrir les jeunes talents guinéens.

Aux dires des autorités, le FID-GUINÉE s’annonce comme une célébration incontournable de la musique et de la culture de la Guinée, qui, à travers son thème « Excellence et innovation », cherche à marquer l’histoire du Djembé et des percussions. Pour le Directeur général du Centre International de Percussions, l’objectif du festival est clair : « valoriser notre patrimoine culturel, en particulier les percussions, et faire en sorte que cette richesse soit mieux reconnue au niveau national et international. »
Lors de cette conférence, l’aspect régional du festival est également mis en avant. Abou Soumah, commissaire du FID-GUINÉE, a souligné que chaque région de la Guinée possède ses spécificités en matière de percussions et de langues, un atout majeur à célébrer. Cette diversité se retrouvera sur scène, avec des artistes venus de France, Inde, Afrique du Sud, Venezuela, et même de l’île de la Réunion, qui se joindront aux talents guinéens pour faire résonner le Djembé, symbole de l’unité nationale.

Marc Ambrogiani, le Directeur artistique des Nuits Métis, partenaire du festival, a rappelé l’importance de l’événement dans le repositionnement de la Guinée au cœur des musiques du monde. Il a souligné que le festival est une opportunité unique de rappeler la place de la Guinée dans l’histoire des percussions, notamment grâce à ses nombreux maîtres qui ont enseigné et influencé des générations d’artistes à travers le monde.
Dans son discours, le ministre Moussa Moïse Sylla, a insisté sur l’importance de préserver et de transmettre les instruments traditionnels guinéens, dont le Djembé, un symbole majeur de la culture du pays. Il a souligné que « ne pas valoriser cet instrument, c’est perdre une bonne partie de notre identité culturelle ». Un message fort pour rappeler l’enjeu de ce festival pour l’avenir de la musique traditionnelle et la préservation du patrimoine. Le ministre a aussi déploré que la Guinée, bien qu’elle soit un berceau de l’art de la percussion, n’ait pas encore su créer l’écosystème nécessaire pour que ses percussionnistes puissent se ressourcer dans leur propre pays.
Au-delà de l’aspect artistique, ce Festival International du Djembé se positionne comme un vecteur de diplomatie culturelle et un levier de développement économique. Selon le ministre, cet événement est un pas vers un renouveau culturel, un « repositionnement » sur la scène internationale de la Guinée, et un moyen de rendre hommage à ceux qui, à travers le monde, portent fièrement la tradition guinéenne.
Avec des performances exceptionnelles à la clé, le festival s’annonce comme un moment inoubliable pour les passionnés de percussions et une opportunité pour la Guinée de prendre une nouvelle place sur la scène culturelle mondiale.

Libreopinionguinee avec Mediaguinee

Moussa Moise Sylla ministre de la culture du tourisme et de l’artisanat

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