PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Nous l’avions déjà signalé dans l’un de nos articles: depuis plus de deux mois, l’état de dégradation du pont de Sambayah était jugé très avancé. Cette situation a empiré, avec les fortes intempéries qui ont caractérisé la dernière saison des pluies et aussi le nombre élevé de véhicules de tout genre, qui franchissent cet ouvrage de façon intensive, jour et nuit, en direction ou en provenance de Forécariah, Face à cette situation, les autorités, ont entrepris de rénover ce pont, de toute urgence.
On peut dire que l’interruption soudaine de la circulation sur cette route, habituellement, très fréquentée, ’est un mal nécessaire. C’est en tout cas, l’avis de plusieurs citoyens rencontrés, aux alentours du pont et aussi dans la ville de Coyah. Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut s’y adapter et garder patience devant les difficultés que cette rénovation entraîne inévitablement.
Déjà, les travaux ont provoqué une traversée difficile pour les motards mais aussi les voitures doivent parcourir trois kilomètres pour dévier le pont.
Si les motards doivent attendre plus de 30 minutes pour franchir la déviation, les autres véhicules (voitures et camions), doivent, quant à eux, emprunter une route poussiéreuse d’environ 3 kilomètres qui les conduit successivement à Fily 1, la contournante de Batouyah 1, Batouyah , Km54 , le collège public Kadiatou Seth Conté et sortir ensuite à Sambayah, juste après le pont en rénovation.
Ce long contournement est un véritable casse-tête pour tous les usagers du tronçon Coyah-Forécariah.
De l’avis d’un membre du syndicat de transports de Sambayah, cette situation méritait d’être traitée autrement. D’après lui, « la rénovation du pont est vraiment une bonne action, un bon travail, mais il faillait arranger les déviations d’abord, en prenant des mesures idoines pour éviter un tel calvaire aux usagers.»
Même son de cloche chez la plupart des usagers que nous avons interrogés. Tous admettent qu’emprunter cette route est, de nos jours, devenu un vrai parcours de combattant.
En attendant la fin des travaux, les difficultés pour franchir les différentes déviations contribuent à ralentir considérablement la circulation .