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Alors que le moratoire de trois mois accordé aux partis politiques sous observation expire le 31 janvier 2025, plusieurs formations n’ont pas encore régularisé leur situation. Le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) mettra-t-il ses menaces à exécution ?
Le rapport d’évaluation publié le 28 octobre 2024 avait recensé 211 partis politiques, dont 53 ont été dissous, 54 suspendus temporairement, 37 non évalués et 67 placés sous observation, parmi lesquels figurent des poids lourds comme le RPG Arc-en-ciel, l’UFDG, et l’UFR.
Les manquements reprochés à ces partis incluent :
L’absence de congrès dans les délais statutaires ;
La non-fourniture ou la fourniture partielle des relevés bancaires sur les trois dernières années ;
Des états de comptabilité incomplets ;
L’absence de preuves de paiement des cotisations des membres pour les années 2021, 2022 et 2023.
Malgré des progrès dans la régularisation de certains points, l’organisation des congrès reste un obstacle majeur. Le ministère avait pourtant averti que tout parti n’ayant pas corrigé ses manquements au terme du moratoire serait suspendu.
« Pendant la mise sous observation, qui court sur trois mois à compter de la notification, le parti peut poursuivre ses activités mais doit impérativement régulariser sa situation. En cas de non-conformité, un arrêté de suspension peut être pris », précise le rapport d’évaluation.
La suspension des grands partis comme le RPG, l’UFDG ou l’UFR semble désormais inévitable si les exigences ne sont pas respectées avant la date butoir. La Guinée retient son souffle à l’approche de cette échéance cruciale.
L’article Guinée : RPG, UFDG, UFR en sursis face à une possible suspension est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.