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Après Les finances publiques et La politisation des administrations publiques en Afrique, Mamadou Gando Bah vient de publier son troisième ouvrage chez L’Harmattan Guinée, intitulé Le défi guinéen.
Il s’agit d’un livre de 135 pages, réparti en cinq chapitres. Ce qui peut paraître insuffisant pour certains qui pourraient se demander comment est-ce possible de traiter un sujet aussi évocateur dans un document peu volumineux.
Mais l’auteur l’a souligné dans l’introduction en justifiant ce choix par sa volonté d’écrire un petit bouquin, facile et qui peut être à la portée de tout le monde, y compris les compatriotes faiblement habitués à la lecture. “Je me suis toujours dit que ma contribution auprès des autorités du pays et de mes concitoyens est insuffisante. J’ai toujours sous-estimé dans mon for intérieur mon apport intellectuel et administratif. Même les réformes que je mène actuellement avec mes collègues à la Direction nationale du Contrôle financier et les nombreuses notes techniques que je produis pour ma hiérarchie ne me semblent pas suffisantes pour mettre à la disposition de mon pays des suggestions à la hauteur de ce qu’il m’a donné”, a soutenu l’auteur. Un souci constant de don de soi qui l’a conduit, selon lui, à écrire des livres dans lesquels il fait des propositions en direction des autorités, des chercheurs, des étudiants et de tout lecteur dans l’espoir Pour Mamadou Gando Bah, la raison d’être d’un intellectuel est d’impacter positivement les conditions de vie de ses compatriotes. C’est en cela que Le défi guinéen se présente comme un essai critique sur l’administration, le secteur minier et le secteur agricole, non sans aborder de manière succincte les autres secteurs.
Pour chaque secteur, l’auteur a essayé de proposer des pistes de solutions qui pourront contribuer à améliorer la contribution, la conception et la mise en œuvre de la politique publique si elles sont appliquées.
Il a notamment proposé la création du ministère du Budget et de la Réforme de l’État pour aller vers une logique de réforme de l’État par le budget, à travers la réadaptation institutionnelle et fonctionnelle de l’État aux instruments de la Loi organique de finance qui est la constitution financière de notre cher pays, et une gestion transversale et déconcentrée des ressources humaines.
En outre, il a mis l’accent sur la création de grandes écoles capables de doter notre administration de cadres de haut niveau, ayant les mêmes approches de technique de travail.
Mamadou Gando Bah est titulaire d’un diplôme d’Administration publique de l’ENA de Strasbourg, d’un Master 2 en Administration et finances publiques de l’université de Strasbourg, d’un diplôme d’Inspecteur des finances publiques de l’ENFIP Paris, et d’un diplôme d’expert en finances publiques de l’Institut de la Banque africaine de Développement. Il est l’actuel Directeur National du Contrôle Financier au ministère de l’Économie et des Finances.