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L’assemblée générale ordinaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) s’est tenue ce samedi 12 octobre 2024 à son siège, à la Minière.
Le président de séance Kalémodou Yansané, par ailleurs vice-président en charge des questions économiques du parti, a vigoureusement dénoncé la dissolution des conseils de quartier et de districts à Conakry et à l’intérieur du pays.
Aussi, il a souhaité que cette nouvelle décision ne perturbe les structures coutumières des localités à la base.
« Nous avons appris que tous les bureaux des quartiers et des districts de tous les villages et quartiers du pays sont dissous. Que tous les chefs de villages et de quartiers du pays sont dissous. C’est la première fois dans l’histoire de la Guinée que tous les bureaux des villages soient dissouts. Nous qui avons connu les années après l’indépendance nous avons dit la démocratie à la base. Vous voulez être chef de quartiers vous lever la main ceux qui veulent voter s’aligne derrière vous. Mon adversaire se présente et ceux qui sont pour lui s’aligne derrière lui. C’est ce que nous avons connu durant ces 2 décennies du pouvoir du président Ahmed Sékou Touré. Aujourd’hui tous les bureaux sont plus ou moins balayés mais comment nous allons mettre les nouveaux dirigeants en place ? Par quelle méthode ? Ils ne veulent pas être élus, ils veulent être désignés. Nous allons avoir des comités de base désignés, le maire est désigné, le sous-préfet est désigné, le préfet est désigné, le gouverneur est désigné, l’administration du territoire est désigné. Alors où est la démocratie ? Je souhaite vivement qu’en fin finisse la transition et que les institutions depuis la base jusqu’au sommet fasse l’objet d’élections libres, transparente, comme recommandé par la charte de la transition, établie librement par le CNRD et signé par son président. Je souhaite également dans nos petits villages que vous alliez en Forêt, en Basse Guinée, en Haute Guinée, dans chaque village, il y a des coutumes qui sont respectées, c’est le respect de ces coutumes qui fait que dans beaucoup de villages vous ne verrez pas d’hostilité. Chacun respecte son carré, chacun respecte le rôle de son prochain. Ceux qui doivent être des imams sont connus, ceux qui doivent être aux affaires sociales sont connus, ceux qui doivent être des dirigeants locaux sont connus. Les communicants traditionnels sont également connus. Je souhaite que la nouvelle décision ne perturbe pas les structures coutumières de nos localités à la base », a-t-il indiqué devant un parterre de militants de l’UFDG.
Saidou Barry