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Dans son rapport intitulé “Une jeunesse meurtrie : Urgence de soins et de justice pour les victimes d’usage illégal de la force en Guinée”, Amnesty international trace le profil ethnique et géographique des victimes de répression lors des manifestations sous le règne d’Alpha Condé et de Général Mamadi Doumbouya.
Selon l’Ong, la grande majorité des cas d’homicides illégaux présumés et de blessures graves à la suite d’un usage illégal de la force à Conakry depuis 2019 ont été recensés dans les quartiers de la commune de Ratoma, communément appelés “l’Axe”, s’étendant de Hamdallaye, Bambéto, Cosa, Koloma, Bailobaya, Enco 5, Wanindara à la Cimenterie.
Ces quartiers, souvent désignés par les autorités comme étant le bastion de l’opposition, particulièrement de l’UFDG, sont “majoritairement habités par des Peuls”. L’organisation explique que la grande majorité des personnes tuées lors des manifestations depuis 2019 sont des habitants des quartiers de l’axe et ont des “patronymes peuls”.
Bien que d’autres ethnies aient également été touchées par ces répressions au cours des deux dernières décennies, la communauté peule reste de loin la plus grande victime d’usage illégal de la force dans toutes les régions du pays. C’est le cas par exemple dans la région de Nzérékoré en 2012 et en 2020 dans la région de Kindia, révèle l’ONG.
Dans le même contexte, Amnesty International a analysé les données relatives à l’âge et au sexe des personnes tuées lors de manifestations depuis l’arrivée au pouvoir du CNRD. Parmi les 47 victimes recensées, toutes étaient des hommes et parmi celles pour lesquelles l’âge était disponible, 41% étaient des enfants (moins de 18 ans), et 45% étaient âgées de 18 à 25 ans. Ainsi, près de 90% des victimes avaient 25 ans ou moins.
L’article Guinée : Amnesty dresse le profil des victimes de répression depuis 2019 est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.