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Le ministre des Transports et porte-parole du gouvernement s’est exprimé jeudi 31 octobre sur la démarche et l’objectif du CNRD par rapport à la dissolution de certains partis et la mise sous observation d’autres.
Selon Ousmane Gaoual Diallo, la Guinée mérite une arène politique qui réponde aux attentes de la population, dans un cadre structuré. Dans son intervention, il a souhaité clarifier cette initiative du gouvernement.
« Certains interprètent l’évaluation des partis politiques comme une atteinte aux droits de l’opposition. Cependant, cette démarche vise à renforcer la démocratie guinéenne dans son ensemble, pour que chaque voix compte. Ce travail de fond, mené par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, s’inscrit dans un esprit de transparence et d’impartialité », a-t-il affirmé dans une note publiée sur les réseaux sociaux.
Le ministre des Transports a également précisé que cette « évaluation n’est ni une question de préférence politique, ni une pression de l’État. Tous les partis sont soumis aux mêmes règles : certains ont respecté les exigences, tandis que d’autres ont manqué aux normes et à leurs propres statuts », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a rappelé que cette procédure d’évaluation aurait dû être mise en place depuis longtemps. « L’opposition a toute sa place et elle est fondamentale pour notre démocratie, mais elle ne doit pas être confondue avec un processus visant à en renforcer les bases. Cet exercice de rigueur aurait dû être mené il y a longtemps pour garantir une vie politique responsable, éloignée des erreurs du passé où de nombreux partis sans ancrage réel fragmentaient les votes et compliquaient le processus électoral. »
Garantir un environnement politique structuré
« Notre priorité est de garantir un cadre politique structuré, où les règles sont respectées par tous les partis sans exception et où chacun agit avec responsabilité. Cette évaluation est une procédure indépendante, sans favoritisme, et elle ne limite en rien le droit de participation », a-t-il conclu avant d’ajouter que « la Guinée mérite une vie politique à la hauteur des attentes légitimes des Guinéennes et des Guinéens, et nous allons y parvenir. »