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Alors que certains acteurs politiques y voient des velléités dans l’évaluation des partis politiques en cours, d’autres comme le doyen Ismaël Condé et sa formation politique le PRPAG soutiennent cette activité lancée par le ministère en charge de l’administration du territoire.
Le président du Parti de la Révolution Populaire Africaine de Guinée justifie le soutien de son parti à cet exercice.
« Nous fondons l’espoir que l’évaluation permettra l’assainissement de la vie politique nationale. En effet, depuis toujours nous condamnons cette vie politique en dénonçant son fondement et son animation à partir de l’exploitation des bas sentiments de l’homme, notamment, l’ethnocentrisme, la haine, la cupidité, l’arrivisme etc. Par ces traits, notre vie politique, au lieu d’opposer des idées, oppose plutôt les ethnies. D’où sa nature de violence. Il est nécessaire d’arrêter cette dérive qui, à nos yeux, s’explique plus par l’essence des Partis que par leur nombre », a-t-il indiqué.
En observateur averti, cet doyen de la classe politique guinéenne fait des suggestions au département en charge de cette évaluation, parmi lesquelles le bannissement de l’exploitation des bas sentiments.
« Pour le redressement, nous pensons qu’il faut imposer aux Partis politiques le combat pour un projet de société défini par une idéologie. On aura ainsi une vie politique donnant le choix entre, d’un côté, le capitalisme ou le libéralisme et de l’autre côté, le socialisme ou la Révolution. Sur ce terrain, l’exploitation des bas sentiments ne peut avoir aucune place. À l’évidence, aucun régime ne peut s’imposer par l’ethnocentrisme, par exemple. Dans la situation actuelle, nous demandons aux guinéens d’exiger de leur Parti politique, la réponse à la question suivante : quelles sont la cause et la solution des fléaux de l’insécurité, de l’ethnocentrisme, du chômage de la jeunesse, de l’immigration clandestine, de la toxicomanie, de la cherté de la vie, de la corruption, du vol et du détournement des biens publics ? », a déclaré le doyen Ismaël Condé qui estime que les vrais problèmes qui préoccupent les guinéens résident dans ces questions.
Thierno Mamadou