Enseignement supérieur : la 42e session du CAMES s’ouvre à Conakry avec des défis ambitieux

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Conakry vibre au rythme de l’excellence académique. Ce lundi 19 mai 2025, la capitale guinéenne a accueilli la 42e session ordinaire du Conseil des ministres du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur), un événement majeur pour l’avenir de l’enseignement supérieur en Afrique.

Placée sous la présidence de Alpha Bacar Barry, ministre guinéen de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, cette session a rassemblé 15 ministres africains et une trentaine d’experts venus de tout le continent.

Objectif ? Évaluer les progrès, valider les résultats et dessiner les futures orientations de cette institution panafricaine clé.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre Barry a salué la mobilisation des délégations, tout en soulignant l’importance cruciale du CAMES pour l’harmonisation et l’amélioration de l’enseignement supérieur en Afrique.

« Votre présence témoigne de votre engagement en faveur d’un enseignement supérieur de qualité », a-t-il déclaré, avant de rappeler les récentes avancées, comme le grand concours d’agrégation organisé à Conakry, preuve de la volonté guinéenne de faire de la ville un hub scientifique régional.

Il a également insisté sur les défis à relever : « L’avenir de notre enseignement supérieur dépend de notre capacité à mutualiser nos expertises. Pour cela, il faut la qualification des enseignants-chercheurs, la modernisation des programmes académiques, renforcement des partenariats interuniversitaires et la mobilité étudiante et innovation pédagogique « , a-t-il martelé, appelant à une collaboration encore plus étroite entre les États membres.

Pour sa part, le Secrétaire Général du CAMES , Pr Souleymane Konaté a détaillé le programme chargé de cette session.

 » Cette 42ème session ordinaire du Conseil des ministres du CAMES à Conakry marque un moment décisif pour l’avenir de l’enseignement supérieur africain. Permettez-moi de partager avec vous les enjeux concrets de nos travaux et leur portée stratégique.

Les 30 experts présents deux par pays membre vont examiner en détail:

Le bilan financier et opérationnel 2024 avec une analyse des 12 programmes phares du CAMES.

Les résultats des 7 concours d’agrégation organisés l’an dernier.

La mise à jour du référentiel unique de qualifications adopté par 217 universités membres.

L’avancement du projet de digitalisation des évaluations (75% des dossiers traités en ligne désormais) « .

Créé en 1968 à Niamey, le CAMES regroupe aujourd’hui 19 pays membres, répartis sur 4 zones géographiques (Afrique de l’Ouest, Centrale, Grands Lacs et Océan Indien). Avec plus de 17 000 enseignants-chercheurs inscrits sur sa plateforme et 3 000 évaluations scientifiques par an, il reste la référence en matière d’harmonisation académique en Afrique francophone.

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