Éducation : plusieurs recommandations formulées à l’issue de la 2ème édition de la semaine nationale sur le financement innovant

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Les travaux de la deuxième édition de la semaine nationale sur les financements innovants du système éducatif ont pris fin ce vendredi, 29 novembre 2024, au chapiteau By Issa, sur une note de satisfaction.

À l’initiative du ministère de l’enseignement près universitaire et de l’alphabétisation, à travers l’agence nationale de financement de l’éducation (ANAFE), cette deuxième édition était placé sous le theme:  »Financement du système éducatif à travers les nouveaux mécanismes des financements innovants ».

À l’issue des travaux qui ont réunis plus de 200 participants venus des ministère sectoriels de l’éducation, des secteurs non étatiques, des acteurs politiques, partenaires techniques et financiers, hauts cadres, anciens ministres… le collège des experts a formulé 25 recommandations dans l’optique de trouver des solutions idoines à la problématique de financement du système éducatif ainsi que la formation.

Il s’agit entre autres, d’Inviter les acteurs du système éducatif à divers niveaux de s’investir dans l’élaboration de bons projet/programme de qualité condition critique de l’obtention des financements ; Organiser à l’ANAFE, la table ronde des bailleurs parallèlement à la rencontre sur le lancement du projet de financement participatif ; Renforcer les capacités institutionnelles ; Adopter des mécanismes adaptés au contexte national ; Organiser des missions de lobbying à l’intérieur et à l’international dans l’optique de sceller des conventions de partenariats de financement ; Garantir un encadrement et une prise en compte des priorités éducatives dans l’allocation des ressources ; Améliorer la pression fiscale ; Conduire une étude sur la contribution des ménages/collectivités au financement de l’éducation ; Améliorer le fonctionnement de la chaîne des dépenses dans le sens d’une plus grande déconcentration de la chaîne des dépenses publiques et de meilleure traçabilité des flux de financements des partenaires au développement ; Améliorer le système de budgétisation, CBMT et CDMT à travers le dispositif global et les outils opérationnels de la chaine de gestion du cycle

Dr Baba Diané a par ailleurs, signalé que la démarche vise à promouvoir des solutions durables, transparentes et inclusives, tout en s’adaptant aux réalités socio-économiques du pays.

En participant à ces travaux, l’ancienne ministre de l’éducation nationale Hadja Aïcha Bah s’est dite enthousiasmée par les résultats obtenus après 72 heures de travaux. Elle précise que les échanges leur ont permis de repenser les ressources disponibles et de créer des opportunités afin de répondre aux défis du système éducatif à tous les niveaux et dans tous les domaines.

« Nous avons toutes et tous salué la richesse et la transparence des discussions, et la volonté de co-construire un modèle éducatif de qualité, plus résilient et plus inclusif (…). Nous repartons tous enrichis d’idées nouvelles, d’outils pratiques et surtout la conviction que l’innovation financière peut devenir un levier puissant pour transformer durablement notre système éducatif », s’est exprimé Hadja Aïcha Bah.

Au nom des trois départements sectoriels de l’éducation, le secrétaire général du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a salués les résultats issus des travaux, en faveur d’une éducation de qualité.

Youssouf Boundou Sylla a assuré de la détermination du département de tutelle à répondre aux différentes demandes du collège des experts d’autant plus que ce sont des diagnostics approfondis qui ont été dressés, mettant ainsi en lumière les lacunes actuelles de financement du secteur et les inégalités d’accès à l’éducation.

« Les discussions nous ont permis d’aboutir à des recommandations concrètes et réalistes alignées avec les objectifs du développement durable et les priorités nationales. La tâche qui nous attend est immense, mais je suis convaincu que les propositions issues de ces travaux constituent une base solide pour relever le défi du financement éducatif en Guinée. Nous avons désormais la responsabilité de transformer ces recommandations en action concrète. L’éducation est un levier essentiel pour le développement de notre pays. Et, il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour assurer à chaque enfant guinéen un accès à une éducation de qualité », a-t-il assuré.

Alhassane Fofana

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