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Le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma a présidé ce samedi, 03 juin 2023 dans la salle 28 septembre du palais du peuple, au lancement d’une formation des jeunes en faveur de la paix.
Initiée par les jeunes leaders pour la paix, cette formation vise à outiller ces jeunes sur la notion de la paix et du vivre ensemble.
Dans son discours de circonstance, Mamadou Barry, président du conseil national de la jeunesse guinéenne revient sur les objectifs de cette formation.
De son côté, Johanes Makouvia, formateur venu du Togo, dira que cette formation est un lieu d’échange entre jeunes afin de renforcer leur capacité sur les mécanismes de la paix et de la médiation.
«Je suis là aujourd’hui pour la formation des jeunes leaders. Donc, c’est le lieu de transmettre les outils nécessaires de médiation et les stratégies de la gestion des conflits à mes frères jeunes guinéens. La formation est axée sous le thème“un autochtone de la paix en Guinée et en Afrique”. Pour devenir un autochtone de la paix, il faut dans un premier temps, être un communicateur charismatique. Il faut être un leader imperturbable, il faut savoir les outils de la médiation de la paix et les stratégies de gestion des conflits. Donc, toute suite c’est ce qu’on eu à échanger. Le slogan était que « personne ne passe par nous (jeunes de Guinée) pour déstabiliser mon pays,» a t-il indiqué.
Présidant cette cérémonie, le président du Conseil National de la Transition, Dr Dansa Kourouma a rappelé l’importance de la jeunesse pour la préservation de la paix dans un pays.
”…Si vous voulez récolter la paix, il faut cultiver l’éducation et l’émancipation de la jeunesse. Si vous récolter la guerre, il faut abandonner la jeunesse. Tout dirigeant qui se détourne de la jeunesse crée des ingrédients propices pour la guerre et les conflits. Si on n’a pas confiance à la jeunesse, nous n’allons pas nous développer. C’est pas parce que certains jeunes barricadent la route et s’attaquent à des passants que nous allons multiplier la jeunesse par zéro. La paix n’est pas un mot, c’est un comportement». C’est votre comportement quotidien, votre capacité à gérer les conflits. S’il n’y a pas de mécanisme pour gérer les conflits, il n y aura pas de paix. La paix ne veut pas dire, il n y pas de conflits. On dit un pays paisible, mais vous connaissez un pays où il n y pas de conflits. Dites-moi le nom d’un pays où il n’y a pas de conflits. Ça n’existe pas. On dit un pays est en paix, quand il y a des mécanismes institutionnels, culturels pour prévenir, gérer les conflits pour que leurs impacts négatifs sur la société soient arrêtés. Et que le peuple soit éduqué à développer les meilleurs comportements possibles pour faire face aux conflits. C’est ça la paix. Si le pays n’a pas construit dans l’éducation citoyenne, on n’a pas de politique d’explication de l’importance de la diversité politique. On n’a pas les meilleures interprétations de la diversité ethnique ou régionales, nous seront un pays en conflit. Parce que la diversité ethnique est une richesse. La richesse la plus importante pour un pays, c’est la diversité ethnique, mais si elle n’est pas bien expliquée à la jeunesse depuis l’enfance, ça sera compliqué», a t-il martelé.
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