Le vlogueur guinéen Djibril Agi Sylla peut encore se frotter les mains. Selon son avocat, le ministère de l’Intérieur du Sénégal a demandé de sursoir à la procédure de sa remise à Interpol Guinée, après sa condamnation pour séjour irrégulier par le tribunal de Grande Instance de Dakar. Ce sursis à exécution ordonné par les autorités sénégalaises permet au jeune vlogueur de rester dans les mains de la police du Sénégal en attendant de connaître son sort définitif.

« Le ministre de l’intérieur du Sénégal a ordonné le sursis à l’exécution de la remise de notre client Djibril Sylla à Interpol Guinée. Maintenant il est toujours en détention dans les mains de la police Interpol du Sénégal. Mais nous demandons sa libération », a confié Me Amadou Aly Kane, joint dans la soirée du jeudi 25 avril 2024 par un journaliste de nos confrères d’Africaguinee.com.

Nous avons attiré l’attention du ministre (de l’intérieur) sur les obstacles juridiques qui empêchent la remise (de notre client) à Interpol Guinée. On ne peut pas remettre quelqu’un à un pays où il risque la torture. Il y a des motifs sérieux qu’il pourrait être torturé et cela est apprécié par le passé du pays (…). On connaît le passé de la Guinée sur notamment le respect des droits de l’homme, il y a quand-même eu le camp Boiro avec tout ce qui s’est passé. Et même ces derniers jours il y a eu deux jeunes qui ont été fauchés par balles alors qu’ils manifestaient pour réclamer de l’électricité », a argumenté l’avocat du vlogueur.

Comment « va » Djibril Agi Sylla ?

Selon son avocat, il est « bien portant », mais il faut qu’on le libère. « Sa détention n’a pas de sens. Nous demandons sa libération parce qu’au regard des textes, on ne peut pas le retourner vers la Guinée », ajoute Me Amadou Aly Kane.

Dossier à suivre !

Libreopinionguinee avec Africaguinee

 

 

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