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Pendant que la tension née de la récente «expulsion» de sierraléonais de la Guinée sur fond de nettoyage de zones criminogènes tend à baisser, les autorités léonaises révèlent qu’ils viennent de mener une opération similaire vis-à-vis de ressortissants en conflit avec la loi dans leur pays. C’est le site d’information Sierraloaded qui l’annonce dans une de ses récentes publications.
Selon le confrère «113 Guinéens impliqués dans des opérations frauduleuses en ligne sur Qnet ont été arrêtés puis rapatriés en Guinée en collaboration avec l’ambassade de Guinée ».
Interrogées sur cette « discrète » opération, les autorités guinéenne jouent la négation. Sans une aucune possibilité d’échange ni pour éventuellement comprendre encore moins pour expliquer. «Aucun guinéen (n’a) été touché en Sierra Leone», répond sèchement le ministre des affaires étrangères, Morissanda Kouyat, qui vient de rentrer d’une mission à Freetown.
Et pourtant, notre source est sans équivoque. L’information est clairement attribuée à l’inspecteur général de la police de la Sierra Leone. William Fayai Sellu, c’est son nom, aurait fait la révélation lors d’un point de presse animé à Freetown, par le ministère de l’Information et de l’Éducation civique, dans le sillage de l’arrestation de «plus de 80 ressortissants étrangers à Kenema». En présence du Bureau de la sécurité nationale (ONS), représenté par son coordinateur national, Abdulai Caulker.