Des citoyens de N’Zérékoré victimes de l’arnaque de la part des OPJ ? : L’un des défenseurs des droits de l’homme hausse le ton

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L’arnaque dans les différents commissariats centraux et gendarmeries, serait devenue une monnaie courante pour les officiers de police judiciaire dans la région administrative de N’Zérékoré. Ces OPJ qui sont censés mener des enquêtes dans les affaires criminelles et délictuelles ne seraient plus en train de faire leur blot correctement. Ils passeraient en longueur de journée à soutirer de l’argent dans les mains des pauvres citoyens qui partent leur confier leurs problèmes. Ils demanderaient les frais de plaintes, de convocations et autres amandes aux plaignants et aux convoqués. Et pourtant, aucun texte de loi n’a souligné ça dans le code de procédure pénale. Ce comportement de ces officiers n’est pas du goût des es défenseurs des droits de l’homme comme Emmanuel Fassou Sagno.

Il les invite au respect du code de procédure pénale. « Nous l’avons toujours dénoncé, un officier de police judiciaire qui demanderait les frais de convocations à un citoyen c’est de l’anarque. La loi n’a pas prévu cela, il revient à l’État de donner des moyens aux OPJ pour pouvoir bien faire leur travail. Mais ce n’est pas les citoyens qui doivent payer à la place de l’État. Nulle part il est écrit dans le code de procédure pénale qu’un citoyen mis en cause ou convoqué devant un poste de police et de gendarmerie doit payer un montant x ou y pour être entendu. C’est une réalité malheureusement, qui se passe et dans les postes de police et dans les gendarmeries et voire même dans nos tribunaux. C’est de l’anarque, ces cas de corruption ou des agents des gardes pénitenciers prennent de l’argent avec des détenus ou des droits de visite. C’est formellement interdit », a dénoncé Emmanuel Fassou Sagno.

Poursuivant, il n’a pas manqué de mettre un accent particulier sur les jugements que font des OPJ. Il a fait savoir que les officiers de police judiciaire ont érigé des postes de police et de gendarmerie en tribunaux. « Au niveau des postes de police et gendarmerie où c’est devenu des tribunaux où on règle des problémes à l’amiable ou bien deux citoyens en conflit ont les demandes de payer des amandes ou des cautions ce n’est pas normal. Au niveau de la justice, des cas de corruption où on prendrait de l’argent avec les justiciables pour leurs dire qu’on va vous libérer sans être jugé tout cela nous avons dénoncé. Nous les denoncions en longueur de journée. Nous interpellons l’État. Ceux qui le font ils le font au péril de leur vie. Ils le font contre la loi. Et ce sont des gens qu’il faut dénoncer, qu’ils soient jugés à la place publique. C’est cet état de fait qui fait que les citoyens ont peur d’aller vers nos juridictions compétentes, ils ont peur de s’approcher des postes de police et de gendarmerie. Parce que quand ils vont au lieu de les rétablir dans leurs droits, ils sont victimes d’anarque, de payement de caution, de payement de montant farfelu et c’est dommage. Donc, nulle part il est prévu qu’on doit payer les frais de convocations et de plaintes. Même les frais de désistement ne sont pas payés. La loi dit que le désistement ne met pas fin à la procédure judiciaire. Ce n’est pas le désistement de la victime qui fait que l’action publique ne peut pas être en mouvement », a fait savoir ce défenseur des droits de l’homme.

Il faut signaler que lors du passage de l’ex ministre de la Justice Alphonse Charles Wright dans la région forestière, il avait laissé entendre qu’aucun citoyen n’a le droit de payer les frais de plaintes et de convocations, mais en vain. Selon nos informations, ils continuent à soutirer de l’argent dans les mains des citoyens lambda. Reste à savoir maintenant si ce cri de cœur de ce défenseur des droits humains tombera dans bonnes oreilles.

De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Teinguiano, Kalenews. org

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