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Le procès en appel de l’ancien ministre de la Santé sous le régime Alpha Condé, Rémy Lamah, et de la société SOGUIMAP SARL contre ZMC et l’État guinéen s’est poursuivi, ce jeudi 4 juillet 2024, devant la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Dès l’entame des débats, l’avocat de la défense de SOGUIMAP SARL a sollicité un renvoi en raison de l’absence de sa cliente, madame Brigitte Kolié, qui se trouverait à N’zérékoré pour des raisons familiales. « J’ai reçu votre avis de programmation d’affaires le 25 juin 2024 à 15 heures dans mon bureau. Immédiatement, j’ai appelé madame Brigitte Kolié. C’est pourquoi, je suis là, monsieur le président, pour vous demander de bien vouloir nous accorder un renvoi en quinzaine pour qu’elle puisse être là et continuer les débats dans cette affaire », a-t-il demandé.
Le procureur spécial de la CRIEF, Aly Touré, ne s’est pas opposé à la demande de renvoi, mais a insisté sur la continuité des débats pour clarifier la situation avec un nouvel assesseur nommé à la chambre des appels. « Pour le respect du contradictoire, nous ne nous opposons pas au principe de la demande de renvoi. Vu que tous les conseillers sont présents, je voudrais que nous dégageons les préalables avant d’ordonner le renvoi. Parce que nous sommes en présence d’une nouvelle composition. »
L’agent judiciaire de l’État, Me Amadou Babein Camara, a également exprimé son accord avec la continuité des débats : « Nous, nous n’avons pas de problème, on peut continuer avec le nouveau membre là où on était avec l’ancienne composition. Sauf que la partie adverse s’oppose à cela. »
L’avocat de la société ZMC, Me Adam Salomon, a aussi plaidé pour la continuation des débats : « Nous, la société ZMC, sommes pour le principe de la continuation des débats parce que dans cette affaire, en plus du fait que les prévenus soient là, le procès est intenté contre les actes qui ont été posés. »
Cependant, l’avocat de la défense de l’ex-ministre Rémy Lamah a insisté sur la reprise des débats pour respecter le principe du contradictoire. « On ne peut pas continuer les débats là où le nouveau nous a trouvés. Nous sollicitons la reprise des débats. »
L’avocat de SOGUIMAP SARL a ajouté : « Il va falloir reprendre les débats à zéro pour permettre au nouvel assesseur de suivre les débats et comprendre les réalités de cette affaire. »
Le procureur spécial Aly Touré a conclu : « S’ils disent que les débats reprennent, surtout que c’est eux la défense, je ne vois vraiment pas de problème à cela. »
Après avoir entendu toutes les parties, le président de la chambre des appels de la Cour de Répression des Infractions économiques et financières (CRIEF), Daye Mara, a finalement renvoyé l’affaire au 11 juillet 2024 pour la comparution de la représentante de SOGUIMAP SARL et la reprise des débats.
L’article CRIEF : la Chambre des appels ordonne la reprise des débats dans le dossier Rémy Lamah est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.