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En prélude de la 42e session de son Conseil des ministres, la cérémonie d’ouverture de la réunion du Comité des Experts du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), a été lancée ce lundi 19 mai à Conakry.
C’est le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, qui a présidé cette cérémonie, en présence de quelques membres du gouvernement, des cadres du CAMES, membres du Comité d’Experts du CAMES, représentants des Institutions et du Réseau des Partenaires Techniques et Financiers du CAMES, les Hauts Cadres du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation de la République de Guinée.
La rencontre de deux jours, réunit les experts des pays membres autour des dossiers stratégiques de l’organisation, allant de l’examen du rapport d’activités du Secrétariat général pour l’année 2024 à l’évaluation des propositions de décisions, résolutions et recommandations qui seront soumises à l’approbation des ministres.
Dans son discours, le secrétaire général du CAMES Pr Souleymane Konaté dira que le Comité des Experts constitue le creuset dans lequel se forgent les orientations majeures de cette organisation.
Il a aussi rappelé que cette session est l’occasion d’évaluer les avancées, mais aussi de tracer les perspectives en cohérence avec la mission du CAMES, qui reste un levier essentiel de l’excellence académique africaine.
De son côté, M.Alpha Bacar Barry, ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation a d’abord salué la mobilisation des experts, soulignant leur rôle central dans l’amélioration continue des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche de l’espace CAMES, tout en rendant hommage aux enseignants-chercheurs et chercheurs qui, au quotidien, œuvrent à l’élévation des standards de qualité, tant sur le continent qu’à Madagascar.
« Votre mobilisation pour la réunion de votre Comité m’offre l’opportunité de vous féliciter et d’encourager les enseignants-chercheurs et chercheurs qui s’investissent au quotidien dans la qualification de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Afrique, aussi bien sur le Continent que sur la Grande Île de Madagascar. Votre présence à cette réunion témoigne de l’intérêt que vous portez aux activités du CAMES particulièrement à la préparation rigoureuse de la 42ème session de son instance la plus haute, le Conseil des Ministres du CAMES dont le fonctionnement technique est assuré par le Comité des experts que vous constituez. Par ses différents programmes, le CAMES constitue une institution qui contribue remarquablement au progrès de l’enseignement supérieur en Afrique continentale et au Madagascar à travers notamment les célèbres Comités consultatifs interafricains et les différents concours d’agrégation. Il veille également à l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique dans les institutions d’enseignement et de recherche par son programme de reconnaissance et d’équivalence de diplômes et son programme d’assurance qualité. Les programmes du CAMES sont entérinés par le Conseil des Ministres qui statue sur les propositions qui lui sont soumises à l’issue des réunions du Comité d’experts. Il en résulte toute l’importance des assises du Comité d’experts dans le fonctionnement du CAMES. Vos précieux travaux, mesdames et messieurs les membres du Comité d’Experts, contribuent considérablement à l’amélioration de l’enseignement supérieur dans tous les aspects dans l’espace CAMES, notamment au sujet de la gouvernance, du partenariat, de la formation, de la recherche et de l’innovation. Il est important de rappeler que les objectifs majeurs de la politique gouvernementale de la plupart de nos pays portent sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. L’atteinte des objectifs dépendra de la qualification du personnel enseignant-chercheur et chercheur en activité dans nos institutions d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Elle dépendra également de la qualité des programmes d’enseignement et de recherche, de la pertinence des partenariats sectoriels noués, de la gouvernance des institutions, de la qualité de la coopération interuniversitaire, de la vitalité des programmes de mobilité des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des étudiants. Mesdames et messieurs les membres du Comité d’Experts ; Distingués invités ; Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation de la République de Guinée est activement engagé en faveur de la consolidation et de la promotion de la qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche et dans la promotion du partenariat régional. Sous le leadership de Son Excellence Le Général Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République de Guinée, Chef de l’État, et sous la coordination gouvernementale de Monsieur Amadou Oury BAH, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, notre département bénéficie de la plus haute attention de la part des hautes autorités pour transformer qualitativement son système d’enseignement et de recherche en s’ouvrant à l’intégration régionale. C’est le lieu pour moi et au nom de mon département de remercier les hautes autorités pour la vision et les orientations stratégiques imprimées, les appuis opérationnels de tous genres qui ont permis à notre ministère de mener son programme de coopération régionale et de conduire les réformes institutionnelles et de contenus en cours », a-t-il indiqué.
À noter le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur est une institution académique inter-État, d’intégration régionale qui a été créée en 1968 à Niamey au Niger afin de développer la solidarité scientifique entre les États membres au lendemain des indépendances.
À ce jour, le CAMES c’est 19 États membres, avec 4 régions africaines, l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest, la région des Grands Lacs, la région de l’océan Indien et c’est également plus 17 000 enseignants-chercheurs et chercheurs inscrits sur la plateforme, dont 3 000 évaluations scientifiques par an.
Saidou Barry