PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Comme annoncé dans un précédent article, les plaidoiries et réquisitions dans l’affaire État guinéen contre Dr Ibrahima Kassory Fofana est actuellement en cour devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Cette phase qui intervient après celle des débat (qui n’a jamais eu lieu), a commencé par la prise de parole des avocats engagés par l’Agent judiciaire de l’Etat. Ils tentent de démontrer et à justifier les faits reprochés au prévenu sont bel et bien avérés.
Me Amadou Baben Camara, un des avocats de l’Agent judiciaire de l’Etat est revenu sur la gestion, par l’ancien Premier ministre, des ressources de la Mission d’Appui à la Mobilisation des Ressources Internes (MAMRI) pour évoquer le volet corruption dans cette affaire.
En ce qui concerne celui lié au blanchiment de capitaux mis à l’actif de Dr Kassory, l’avocat a brandi l’impossibilité de ce dernier, « à justifier la provenance de l’argent contenu dans les comptes bancaires du prévenu ».
Ainsi, sur l’action civile, Me Baben demande « le paiement de 15 milliards de francs à titre principal et au paiement le 5 milliards de francs guinéens à titre de dommages et intérêts pour toute cause de préjudice confondue ». Lui et ses collègues ont demandé au juge, « d’ordonner la validation des saisies pratiquées sur les comptes du prévenu et également la saisie de tous ses biens meubles et immeubles jusqu’à concurrence du montant de la condamnation ».
Il faut rappeler que cela intervient aloès que Kassory est alité à la clinique Pasteur pour des soins médicaux et est, selon ses avocats, incapable de répondre devant un tribunal ou une Cour.
Nous y reviendrons !
MohamedNana BANGOURA