Conakry : une nouvelle taxe pour les amateurs de plage dès juin

il y a 3 heures 20
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À vos portefeuilles ! À partir du 1er juin 2025, profiter du sable chaud et des vagues de Conakry ne sera plus totalement gratuit. L’Office National du Tourisme (ONT GUINÉE SA) annonce la mise en application d’une taxe de plage de 6 000 francs guinéens par jour pour chaque adulte se rendant sur une plage publique aménagée.

La mesure, bien que surprenante pour certains, n’est pas nouvelle sur le plan légal. Elle repose sur une loi votée en 1992 et réajustée par la loi de finances de 2010. Elle prévoit que toute personne séjournant sur une plage aménagée est soumise à une taxe spécifique. Si jusqu’ici cette disposition était peu appliquée, l’ONT entend désormais passer à l’action.

Objectif affiché par l’ONT : encadrer l’exploitation des plages, renforcer la sécurité, améliorer l’entretien des sites et garantir une expérience plus agréable aux visiteurs. « Il s’agit de professionnaliser la gestion de nos plages et de responsabiliser tous les usagers », affirme la Direction Générale de l’ONT dans un communiqué publié le 22 mai.

Pour assurer le bon déroulement de cette opération, des agents de l’ONT et de la police touristique seront déployés sur les différentes plages de Conakry. Ils auront pour mission de contrôler le paiement de la taxe, mais aussi de faire respecter les règles de sécurité.

Cette taxe concerne aussi bien les exploitants que les visiteurs. Contrairement aux frais d’entrée habituellement perçus par les gérants de plages, il s’agit ici d’un prélèvement fiscal distinct, instauré par l’État. Autrement dit, en plus du ticket d’entrée fixé par les gestionnaires, les usagers devront désormais s’acquitter de 6 000 francs guinéens supplémentaires par jour et par personne majeure, au titre de la taxe de plage.

Si l’initiative peut susciter des réactions partagées, notamment auprès des jeunes et des familles à petit budget, les autorités touristiques espèrent pouvoir compter sur le civisme et la coopération de tous pour faire de cette réforme un levier de développement durable du tourisme côtier.

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