Conakry : que dire des parents de ces 3 filles vendeuses d’eau à Cité Enco 5?

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Cette image de trois petites filles croisées par notre reporter au carrefour Cité Enco 5, soulève une question cruciale sur la responsabilité parentale et les conditions de vie qui poussent ces enfants à travailler si jeunes, tout en interpellant sur la situation socio-économique qui sous-tend ce phénomène.

Dans cette scène prise au marché Enco 5, trois jeunes filles portent des plateaux d’eau sur la tête, tentant de vendre dans une rue animée. « Qui vous a autorisés à vendre de l’eau ? » demande notre reporter. « C’est ma maman, » répond avec insouciance l’une d’elles.

Cette scène met en lumière un certain nombre de risques auxquels ces enfants sont exposés. Tout d’abord, leur présence dans un environnement urbain très fréquenté, avec des véhicules et des passants, les rend vulnérables aux accidents de la route ainsi qu’au phénomène des disparitions. De plus, le fait de porter des charges sur leur tête peut entraîner des problèmes de santé à long terme.

D’un point de vue social, ces enfants sont également confrontés à des risques de déscolarisation, à la vulnérabilité face à l’exploitation et à des conditions de travail précaires.

L’article 912 du code de l’enfant guinéen interdit le travail forcé ou obligatoire d’un enfant. Ce dernier est assimilé à la traite des êtres humains, comme le stipulent les articles 323 à 333 du Code pénal.

En fin de compte, cette image ne montre pas seulement des enfants en quête de revenus, mais interroge également le rôle de leurs parents et la société face à cette triste réalité.

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