Conakry : fin de la réunion transfrontalière entre les pays de la MRU, plusieurs recommandations formulées

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Les travaux de la réunion transfrontalière entre la Sierra-Leone, le Libéria, la Guinée et la Côte d’Ivoire, ont pris fin ce vendredi 03 mai 2024, à Conakry.

C’était sous l’égide du conseiller principal du ministre de la santé et de l’hygiène publique.

Les échanges d’informations transfrontalières dans le cadre de la préparation et de la réponse aux épidémie dans l’espace Mano River Union (MRU), ont ponctué les quatre jours de rencontre entre les participants.

C’est l’organisation Ouest-africaine de la santé (OOAS) qui a initié cette rencontre en faveur des participants venus des quatre pays et des experts de l’OMS, l’OIM, de CDC de JHPIEGO et de MRU.

Plusieurs thématiques ont été abordées à l’occasion, notamment, la situation épidémiologique des événements de santé publique dans la zone CEDEAO, la contribution des CDC aux pays de la Mano River Union et les contributions de cette dernière à la collaboration transfrontalière et à la coordination de l’urgence.

À l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants.

« La première, c’est d’organiser deux réunions transfrontalières annuelles par visio conférence ; ensuite élaborer un canevas commun de transmission des informations ; partager les points de discussion avec les différents partenaires techniques et financiers nationaux pour le financement des prochaines réunions ; mettre en place le comité frontalier en précisant le nom des membres et leurs fonctions ; partager à une fréquence à définir, les informations compilées à tous les pays ; nommer les points focaux par pays pour la compilation et la transmission des données au secrétariat du MRU ; identifier deux personnes par pays pour le paramétrage et l’animation de outils ; partager les versions électroniques du protocole d’accord aux différents pays pour analyse et validation ; organiser des supervisions conjointes entre les districts frontaliers ; harmoniser les moyens de communication entre les différents pays. Créer une plateforme whatsapp d’échange des acteurs frontaliers. Enfin, élaborer le chronogramme de suivi des recommandations de cette réunion », a énuméré Dr Mohamed Ouattara de la Côte d’Ivoire, lors de la lecture des principales recommandations.

Prenant la parole, Dr Balla Condé de la direction de l’épidémie et de la lutte contre la maladie, au nom des participants, a tenu à rappeler que les quatre jours se sont déroulés dans une ambiance de fraternité. C’est ainsi qu’il prendra des engagements fermes en ces termes.

« Nous nous engageons en ce qui nous concerne, d’œuvrer dans la bonne collaboration à un partage efficace de l’information surtout autour des évènements de santé publique, des maladies à potentiel épidémique, qu’elles soient d’origine humaine, animale ou de source environnementale dans notre espace », a-t-il martelé.

Il a par ailleurs salué la suppression des barrières linguistiques lors des échanges et partage d’idées.

Présidant les travaux de clôture de la session de Conakry, le conseiller principal du ministre de la santé et de l’hygiène publique, professeur Falaye a, d’entrée, transmis aux participants les remerciements du Dr Oumar Diouhé Bah pour le travail abattu. Il a par la suite, sollicité auprès de l’OOAS la tenue de plusieurs autres réunions de ce genre en Guinée.

Professeur Falaye reste ainsi convaincu que le partage d’expériences et la contribution significative des uns et des autres durant les quatre jours permettront aux participants d’appréhender les aspects fondamentaux de la surveillance épidémiologique dans les quatre pays, notamment en ces points forts, points faibles, lacunes ainsi que les principales leçons apprises, d’une part. De définir et envisager les mesures correctives, formuler les recommandations pertinentes à mettre en œuvre à court et à long terme pour des réponses pérennes aux épidémies futures, d’autre part.

Enfin il leur a exprimé sa satisfaction pour les résultats obtenus qui, selon lui, constituent un outil pour jeter les bases d’une gestion optimale des différents événements de santé publique dans les quatre pays.

Alhassane Fofana

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