Conakry : 50 journalistes formés pour lutter contre les discours de haine

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Le ministère de la Communication, à travers le Centre de Formation et de Perfectionnement aux Techniques de l’Information et de la Communication (CFPTIC), en collaboration avec le Fonds d’Appui aux Médias (FADEM), a récemment lancé une série d’ateliers axée sur la lutte contre les discours de haine et l’incitation à la violence. Ces ateliers, financés par l’Organisation des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, se sont tenus à Conakry les 29 et 30 octobre 2024, sous la présidence du ministre Fana Soumah.

Cette initiative représente la première phase d’un projet pilote visant à former 50 journalistes issus des médias publics et privés, après des sessions similaires organisées dans les régions de Kankan, N’Zérékoré et Labé. Abdoulaye Djibril Diallo, directeur général du CFPTIC, a souligné l’importance de cette démarche en période de transition en Guinée, affirmant que la professionnalisation des médias est essentielle pour renforcer la cohésion sociale.

Il a également mis en avant les motivations de son département pour renforcer les capacités des journalistes, indiquant que ces formations sont cruciales pour garantir une presse responsable et professionnelle.

De son côté, Souleymane Bah, directeur général du FADEM, a également insisté sur la nécessité pour les journalistes d’acquérir les compétences nécessaires afin de faire face aux tensions sociales actuelles. «Votre rôle dans la diffusion d’informations crédibles et fiables est plus que jamais crucial », a-t-il déclaré, en soulignant l’importance d’une presse d’excellence au service de la République.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en Guinée a apporté, quant à lui, un soutien financier à cette initiative. Son représentant, Aimé Kakolo N’Tumb, a rappelé le rôle fondamental des journalistes dans la sensibilisation et l’éducation des citoyens. Il a encouragé les participants à utiliser les connaissances acquises pour identifier et contrer les discours de haine tout en respectant la liberté d’expression.

« Nous avons la responsabilité de promouvoir un langage respectueux et de protéger les droits des communautés et des individus », a-t-il conclu tout en incitant les journalistes à tirer pleinement profit de cette formation pour inspirer un avenir pacifique et solidaire.

Cet atelier s’inscrit dans un contexte où la presse guinéenne est appelée à jouer un rôle clé dans la construction d’une société plus cohésive et résiliente face aux défis actuels.

De leur côté, les participants issus des médias publics et privés ont affirmé être désormais mieux outillés pour défendre les droits de l’homme, lutter contre la désinformation et contrer les discours de haine et d’incitation à la violence. Ils se sont engagés également à mettre ces compétences en pratique dans l’exercice quotidien de leur métier.

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