Discipline et rigueur : le groupe scolaire Unité Nongo de Conakry fixe ses règles de fonctionnement

il y a 3 heures 20
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Le Groupe scolaire Unité Nongo a procédé ce lundi, 20 octobre 2025, à la lecture officielle de son règlement intérieur. Après la montée des couleurs, le Directeur général, Mamoudou Diallo, a lu les articles du document devant l’ensemble des élèves, des enseignants et des encadrants de l’établissement. La démarche vise à perpétuer les bons comportements et la discipline dans une école reconnue pour sa rigueur et ses succès éclatants, a constaté l’équipe de Guineematin.com qui était sur place.

Ce texte, qui s’applique à tous les acteurs de la vie scolaire, enseignants, élèves, encadrants et surveillants, rappelle les valeurs de discipline, de respect et de responsabilité. Il fixe les règles essentielles que chacun doit observer pour garantir un cadre d’apprentissage sain, sécurisé et exemplaire.

Mamoudou Diallo, Directeur Général de l’école Nongo Unité

Présentant le document devant la communauté scolaire, le directeur général de l’école, Mamoudou Diallo, a expliqué la portée de cette initiative. « Vous savez, toute entité sociale, pas seulement l’école, pour bien vivre, il faut mettre les règles du jeu. Ici chez nous, à l’école, on appelle cela règlement intérieur. Alors, ce règlement intérieur va dans le sens du bien-être des élèves, des enseignants et de l’encadrement. Le règlement intérieur fixe les normes, fixe les permis et les interdits. Parce que nous ne sommes pas là pour faire du mal à ces enfants, mais c’est pour les éduquer. Mais pour réussir cela, nous avons besoin d’une certaine norme de vie. Il faut leur dire tout ce qui est permis, c’est-à-dire venir à l’école, apprendre les leçons, respecter les enseignants, respecter l’encadrement et se respecter entre eux. Parce que c’est dans ce sens-là que nous pouvons tirer du bien de ce que l’enseignant donne. Mais s’il n’y a pas un climat favorable à l’apprentissage, même le formateur aura des problèmes à véhiculer ce qu’il a dans l’école », a expliqué le directeur.

Poursuivant, M. Diallo a ajouté que la lecture publique du règlement vise à éviter les incompréhensions et à instaurer un cadre discipliné. « Vous savez, tout ceci, c’est pour ne pas aller dire à un élève de faire ceci ou cela et qu’il n’arrive pas à comprendre ce qui est là. Si le commentaire est fait, vous avez vu le nombre, je ne dis pas qu’il n’y avait pas d’absents ou de retard, mais c’est vraiment négligeable. Parce que tous les élèves, presque la majeure partie, étaient déjà là. Donc, ce qui a été dit aujourd’hui, avant de sanctionner, il faut avertir. Et c’est ce que nous avons fait. D’ailleurs, toutes les années, nous le faisons. C’est ce qui fait que nous réussissons à cadrer, à avoir un pourcentage souhaité pendant les examens nationaux. Donc, c’est un instrument important pour nous à l’école, qui nous permet de travailler tranquillement, dans un climat de paix. Nous avons tenu à faire ça devant tous les élèves pour que la règle du jeu soit fixée pour tout le monde », a martelé Mamoudou Diallo.

Mamadouba Camara, maître de 6ème année

Du côté des enseignants, l’initiative est bien accueillie. Mamadouba Camara, maître de la sixième année, estime que cette démarche est essentielle. « Vraiment, c’est une initiative salutaire par rapport à la direction et aussi à la fondation, parce qu’aucune société dans cette vie ne peut fonctionner sans les règles de base. Donc, ce règlement intérieur va permettre à l’école de fonctionner dans les bonnes et meilleures conditions. Et ça va permettre non seulement aux professeurs, aux enseignants, aux encadreurs et aussi aux élèves de suivre tout ce qu’il faut dans les meilleures conditions pour le bon fonctionnement et pour l’encadrement des enfants et aussi avoir l’éducation et l’instruction pour les élèves », a-t-il laissé entendre.

L’enseignant plaide également pour des méthodes éducatives non violentes. « C’est la règle qui est déjà établie depuis le haut niveau, c’est-à-dire le ministère, le châtiment corporel. Donc, il y a plusieurs façons d’éduquer un enfant, à part le fouet. On peut l’éduquer par plusieurs manières avec d’autres sanctions qui ne vont pas affecter l’enfant. Il y a d’autres initiatives que nous prendrons par rapport au châtiment corporel. Et c’est vraiment quelque chose qu’on doit mettre à gauche dans l’éducation, parce que le fouet, non seulement ça fait peur aux enfants, mais aussi ça peut mettre un enfant en danger, qui va même fuir l’école par finir », a martelé cet enseignant.

Oumou Koultoumy Bah, élève de la 10ème Année

Les élèves, eux aussi, sont favorables à cette initiative. Oumou Koultoumy Bah, élève en classe de 10ᵉ année, exprime son adhésion. « Je dirais que ce que le directeur a dit, c’est une bonne idée. Le règlement montre que le directeur a bien fait de dire ce règlement, parce que ça permet le bon fonctionnement de l’école aussi. Moi, je crois que ce règlement, ce n’est pas difficile de le respecter. Parce que tout ça, ça participe à notre bien-être », a-t-elle déclaré.

À travers cet exercice, la direction du groupe scolaire Unité Nongo entend instaurer une discipline collective fondée sur le respect mutuel et la responsabilité. La lecture publique du règlement intérieur marque le début d’une nouvelle année scolaire placée sous le signe de la rigueur, du civisme et de la réussite partagée.

Mariama Barry pour Guineematin.com

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