Chronogramme de la transition en Guinée : Abdoul Sacko alerte la communauté internationale

il y a 7 mois 98
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Le Coordinateur national des Forces Sociales de Guinée, Abdoul Sacko souhaite l’intervention « urgente » de la communauté internationale pour sauver le Chronogramme de la transition en Guinée. Cet acteur de la société civile estime qu’il est temps pour les partenaires internationaux de prendre toutes les « mesures » pouvant empêcher le CNRD à aller au-delà de 2024. Il l’a dit dans un entré accordé à Guineenews.
« Par rapport à la communauté internationale, c’est dire que le peu d’espoir sur la démocratie, en tant qu’instrument véritable de la gouvernance, de la stabilité économique et politique, se joue actuellement en Guinée. Si aujourd’hui des partenaires s’inscrivaient dans la logique d’un glissement de la transition, se serait vraiment donner de l’eau au moulin des pourfendeurs de la démocratie. Il faut qu’aujourd’hui que l’ensemble des partenaires qui ont la conviction que la démocratie est l’alternative véritable (…) se donnent les mains pour que cette transition n’ait pas un seul jour de plus au-delà de 2024″,  estime M. Sacko
 
Il appelle à la mobilisation générale pour ne pas que « des pourfendeurs de la démocratie »  ‘ne procèdent à un glissement de la transition en Guinée. Nous devons prendre des mesures. Nous demandons à la communauté internationale de ne pas être complice de ce glissement. Il faut qu’elle prenne dès maintenant toutes les mesures en leur disposition pour arrêter ces ambitions », a-t-il lancé.
 
Cependant, cet acteur de la société civile pense que « le premier pas de l’action vient du peuple de Guinée. Il faut que les Guinéens prennent leur responsabilité. Nous devrons évaluer le calvaire que nous vivons aujourd’hui, nous devrons maintenant tirer les leçons des deux années. Ils ont atteint lieur limite. Ils ne peuvent pas faire le travail qui n’est pas le leur. On ne peut pas demander à un maçon de faire une intervention chirurgicale si ce n’est pour tuer le patient. »
Lire l'article en entier