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Parmi les acquis que les populations de Mamou sont appelées à célébrer ces 25 et 26 avril, la nouvelle constitution récemment adoptée par le conseil national de la transition (CNT) figure en bonne place. Une délégation du parlement de la transition à ce rendez-vous l’a fait savoir ce jeudi soir, lors d’une conférence de presse animée à cet effet.
Les échanges qui ont duré une bonne heure entre les conférenciers et les représentants des médias ont tourné autour des arguments qui font du projet qui sera fort probablement adopté lors du référendum de septembre prochain un des principaux acquis.
Face à la dizaine de journalistes les conseillers Pr Hassane Bah, président de la commission Santé, éducation, affaires sociales et culturelles, Alpha Abdoulaye Diallo, président de la commission affaires économiques et développement durable du conseil national de la transition et d’autres conseillers et responsables de l’administration parlementaire ont rivalisé d’arguments pour défendre « la constitution qui nous rassemble et qui nous ressemble ».
« En plus des routes, des écoles, la constitution est l’un des acquis. C’est elle qui déterminé ce que nous voulons faire de notre pays dans les dix (10), vingt (20), trente (30), cinquante (50) prochaines années », explique-t-il.
Parmi les arguments qui font de cette construction un véritable acquis, selon les conférenciers, il y les 28 verrous, des nouveautés comme la couverture santé universelle, le parlement bicameral. Il y a également les nouvelles dispositions sur le foncier qui intègrent la problématique de la souveraineté alimentaire. Le conseiller Alpha Abdoulaye Diallo qui a abordé le point a insisté sur les dispositions prises contre l’accaparement des terres par des étrangers. Avec la nouvelle constitution,
« un étranger, quel que soit son origine, ne pourra plus s’approprier d’une vaste attendue de terre en Guinée », promet-il.
Même le risque de coup d’Etat serait réduit, s’il n’est pas totalement annihiler, à entendre les conférenciers qui invoquent à cet effet, plusieurs articles de la très probable prochaine nouvelle constitution
Thierno Souleymane